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L'armée égyptienne affirme avoir inventé des appareils pour diagnostiquer et traiter le VIH et l'hépatite C

La présidence appelle la communauté scientifique égyptienne à se conformer aux standards internationaux...

Un des appareils exhibés par l'armée égyptienne lors de la conférence de presse samedi. Photo tirée du site du Ahram.

En Egypte, l'armée vole décidément de succès en succès. Alors que le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée, est le grand favori de la présidentielle prévue pour le printemps prochain, une unité du génie de l'armée vient d'annoncer avoir inventé des appareils capables de détecter, sans prise de sang, et de traiter le virus du Sida et l'hépatite C.

"Les forces armées ont enregistré une percée scientifique en inventant des appareils capables de diagnostiquer et de traiter l'hépatite C et le VIH sans prises de sang et avec des résultats immédiats et à moindre coût", a déclaré samedi dernier un porte-parole de l'armée égyptienne, le colonel Ahmed Ali, rapporte le quotidien al-Ahram.

Des appareils baptisés C-Fast et I-Fast seraient ainsi capables, à l'aide d'ondes électromagnétiques, de diagnostiquer l'hépatite C, le VIH et le H1N1. L'appareil permettant de traiter le VIH et l'hépatite C a été baptisé CCD (Complete Cure Device).

Selon le colonel Ahmed Ali, les nouveaux appareils peuvent traiter l'hépatite C à 10% du coût des méthodes traditionnelles avec des résultats positifs dans plus de 90% des cas. Le général Ibrahim Abdel-Atti, un physicien de formation à l'origine de ces inventions, se veut moins timoré, et annonce que les traitements de l'hépatite C et du HIV mis au point par l'armée égyptienne ont un taux de réussite de 100%.

Les appareils ne seront pas exportés, a précisé à Al-Ahram le chef de l'unité du génie de l'armée égyptienne, le général Abdallah Taher, afin d'éviter qu'ils ne tombent entre les mains de grands groupes pharmaceutiques "mafieux".

Le général Ibrahim Abdel-Atti a précisé avoir commencé à travailler sur ce projet secrètement il y a 22 ans. "Mais maintenant nous l'annonçons au monde entier".

Montrant un peu moins d'enthousiasme, Said Heggy, un conseiller du président égyptien Adly Mansour, a souligné qu'avant d'annoncer ces inventions au monde entier, les institutions scientifiques auraient dû les faire tester par la communauté scientifique internationale et se plier aux standards internationaux.

L'affaire avait déjà été évoquée en février 2013, notamment dans les colonnes du Guardian. Le quotidien britannique notait les réserves de la communauté scientifique internationale face à l'invention égyptienne. Un lauréat du prix Nobel avait ainsi déclaré au Guardian que l'invention "manquait tout simplement de bases scientifiques". Un professeur italien, Massimo Pinzani, de la chaire hépatologie au University College de Londres, avait toutefois déclaré avoir vu le détecteur de l'hépatite C fonctionner, et évoquait une "révolution potentielle" dans le domaine de la médecine, si les appareils étaient validés par un panel d'experts indépendants.

 

En Egypte, l'armée vole décidément de succès en succès. Alors que le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée, est le grand favori de la présidentielle prévue pour le printemps prochain, une unité du génie de l'armée vient d'annoncer avoir inventé des appareils capables de détecter, sans prise de sang, et de traiter le virus du Sida et l'hépatite C.
"Les forces...

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