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À La Une - L'Orient Littéraire

Royal Affairs

Autrefois, il était entendu que les reines étaient toutes belles, douces et heureuses auprès de leur prince qui les chérissait.

D.R.

Autrefois, il était entendu que les reines étaient toutes belles, douces et heureuses auprès de leur prince qui les chérissait. Leur modèle était Grace de Monaco : une icône de beauté et de classe avec ses robes « Jolie Madame », ses perles fines et ses capelines romantiques dégageant un profil pur de madone.

Pas étonnant que le Prince Rainier en soit tombé fou amoureux, lui qui vivait en solitaire sur son triste Rocher. On en soupirait dans les chaumières. Et c'est dans une sublime robe de dentelle surmontée d'un voile chaste qu'en catholique fervente, elle a prononcé le oui à genoux devant Monseigneur dans la cathédrale monégasque. D'ailleurs, elle était aussi belle que bonne : on le voyait à ses photos enlaçant tendrement ses enfants, l'héritier du trône, Albert, qu'elle avait eu le bon goût de donner à son Prince et les deux princesses, jolies comme des cœurs. Et on guettait Paris Match le samedi pour partager le cours heureux de leur vie : bals, baptêmes, goûters d'anniversaire, pique-niques et distribution de cadeaux à Noël.

Hélas, les temps ont bien changé. Désormais, les reines se promènent pieds nus, s'habillent en Gap ou en Zara comme tout le monde, sont boulimiques ou anorexiques comme toutes les femmes, se font faire des câlins d'un goût douteux au bord d'une piscine à la manière d'une femme de chambre et bidouillent dans les comptes publics comme de minables comptables. Plus grave encore, elles s'amourachent de tout et de n'importe qui : garde-corps, prof de gym, pêcheur de poissons à biceps et même dompteur de cirque dont elles ont le mauvais goût de tomber illico enceintes.

Heureusement qu'il nous reste la reine d'Angleterre avec ses robes acidulées aux ourlets de plomb qu'aucun vent inopportun ne peut soulever, ses chapeaux fleuris, son sourire placide, ses five o'clock tea et sa devise si digne « Never explain, never complain ». Elle, elle a toujours l'air, si ce n'est béatement heureuse, du moins reasonably satisfaite. Et on n'a jamais eu vent de la moindre scène de ménage avec son époux le Prince Philip, réputé pourtant peu commode.

God save the Queen!

 

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Autrefois, il était entendu que les reines étaient toutes belles, douces et heureuses auprès de leur prince qui les chérissait. Leur modèle était Grace de Monaco : une icône de beauté et de classe avec ses robes « Jolie Madame », ses perles fines et ses capelines romantiques dégageant un profil pur de madone.
Pas étonnant que le Prince Rainier en soit tombé fou...

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