Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les assassins présumés de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, a poursuivi lundi l'audition des témoins. Premier à prendre la parole, un officier de la défense civile de Beyrouth, actuellement à la retraite.
"J'étais de service avec mes collègues le 14 février 2005 lorsque nous avons entendu une explosion. Nous n'avons attendu personne pour nous le demander et sans hésiter nous nous sommes dirigés vers le lieu du crime en suivant l'origine de la fumée épaisse", a déclaré Khaled Toubaili au TSL.
"Lorsque nous nous sommes approchés des lieux, tout ce que nous pouvions voir étaient des débris de verre et des décombres. Nous ne pouvions aller plus loin à cause des décombres, la route était bloquée. Une ambulance nous accompagnait aussi", a-t-il ajouté.
"En raison de la gravité de l'incendie, j'ai demandé le soutien d'autres casernes de la défense civile. Arrivé sur le lieu, j'ai aperçu le convoi de Rafic Hariri. Son convoi a été divisé en deux parties, séparées par une crevasse énorme, à cause de la force de la déflagration", a indiqué le témoin.
"J'étais de service avec mes collègues le 14 février 2005 lorsque nous avons entendu une explosion. Nous n'avons...
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