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Liban

Concertations accélérées entre le Futur et les FL...toujours réticentes

Les concertations autour du dossier gouvernemental ont pris un tour accéléré hier dans les rangs du 14 Mars, notamment entre le courant du Futur, tenté par l'expérience d'un cabinet politique de rassemblement, et les Forces libanaises, qui manifestent davantage de réticence à cet égard.
Dans ce cadre, le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, a appelé au téléphone le chef des FL, Samir Geagea, et a passé en revue avec lui les questions de l'heure. De son côté, M. Geagea devait recevoir à Meerab Nohad Machnouk, député de Beyrouth et membre du bloc du Futur.
En outre, une délégation de personnalités indépendantes du 14 Mars, conduite par Boutros Harb, député de Batroun, s'est rendue chez M. Siniora. La même délégation, comprenant Camille Ziadé, Antoine Haddad, Michel Moaouad et Jawad Boulos, avait été reçue la veille par le leader des Forces libanaises.
Interrogé par la presse, M. Harb a assuré que le 14 Mars « ne peut qu'avoir une position unifiée au sujet de la formation du gouvernement ».
« Notre tournée va dans ce sens », a-t-il ajouté, soulignant que « l'action se poursuit jusqu'ici pour assurer le succès de la mise en place d'un gouvernement de rassemblement, parce qu'il peut aider à régler les problèmes ».
Le nouveau cabinet « doit se fonder sur la déclaration de Baabda et c'est la position de M. Siniora », a encore dit M. Harb, faisant valoir qu'en cas d'échec des efforts en cours en vue d'un gouvernement rassembleur, « il reviendra au président de la République, Michel Sleiman, et au Premier ministre désigné, Tammam Salam, de décider de la direction à prendre ».
Dans une interview à Radio Liban libre, le collègue de M. Harb à Batroun, le député FL Antoine Zahra, s'est expliqué sur la position des FL. « Le cœur du problème se résume aujourd'hui dans l'existence des armes non légales et dans l'intervention (du Hezbollah) en Syrie », a-t-il déclaré. « La solution passe par le contrôle des frontières dans les deux sens et face à tout le monde. De cette façon, nous serons entrés dans une phase de sécurité préventive réelle, de nature à consolider la scène intérieure. Or tout cela ne serait pas possible en cas de formation d'un gouvernement qui n'apporterait des solutions qu'au niveau de la structure (du cabinet) et de la rotation (des ministères), sans s'attaquer au cœur du problème », a-t-il estimé.
Et d'ajouter : « S'asseoir à la table du Conseil des ministres sans accord politique veut dire qu'on accepte un gouvernement qui porte en lui les facteurs d'échec, de mésentente et de division, et cela aggraverait encore la situation économique. Il ne faut pas donner de faux espoirs aux gens. »
Sur un autre plan, Sethrida Geagea, députée FL de Bécharré, a déposé hier une plainte au pénal contre des correspondants lui ayant proféré au téléphone des menaces de liquidation physique ou s'étant rendus coupables de diffamation.

Les concertations autour du dossier gouvernemental ont pris un tour accéléré hier dans les rangs du 14 Mars, notamment entre le courant du Futur, tenté par l'expérience d'un cabinet politique de rassemblement, et les Forces libanaises, qui manifestent davantage de réticence à cet égard.Dans ce cadre, le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, a appelé au téléphone le chef des...

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