Sleiman : La justice finira par prévaloir

Le président de la République, Michel Sleiman, a insisté, à la veille du début des travaux du Tribunal spécial pour le Liban, sur « l'engagement de l'État libanais à l'égard de la légalité internationale et de ses résolutions, conformément à la Constitution ».
M. Sleiman a vu dans cet événement « une étape décisive vers la connaissance de la vérité et le triomphe de la justice d'une part, et la fin d'une époque où les commanditaires et les auteurs de crimes politiques vivaient dans l'assurance de l'impunité, d'autre part ».
Pour le chef de l'État « l'ouverture du procès signifie que la justice prévaudra sur le crime, qu'elle demeurera la garante et le refuge des particuliers et de la société, face à la violence et à la force brute ».

Salam : Redorer le blason de la justice
Pour sa part, le Premier ministre désigné, Tammam Salam, a souhaité que le procès soit conduit à son terme et qu'il apporte aux victimes justice et consolation.
« Nous attendons que ce procès redore le blason de la justice comme droit humanitaire absolu et consacre les concepts fondamentaux qui considèrent que le meurtre constitue un crime pénalisé par la loi », a-t-il affirmé dans un communiqué.
« Ce procès nous incite à réfléchir aux souffrances des Libanais suite au conflit politique de ces dernières années et à assurer que les valeurs humanitaires, à l'instar du droit et de la justice, représentent une condition essentielle pour une vie nationale saine », a-t-il conclu.