Le régime syrien, accusé par Londres d'avoir assassiné un médecin britannique en prison, s'est défendu hier en affirmant que le défunt s'était « pendu » dans sa cellule, où il était détenu pour « activités non autorisées », proposant de faire pratiquer une autopsie par une instance indépendante, alors que des militants antirégime affirment qu'il est « mort sous la torture ». Selon le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, « la Syrie était sur le point de remettre (le médecin) à sa mère et au député britannique Georges Galloway qui était intervenu pour obtenir la grâce de Abbas Khan ». Human Aid UK, ONG pour laquelle le médecin a travaillé, estime « incompréhensible » d'imaginer que ce père de deux enfants se soit suicidé alors qu'il espérait être libéré quelques jours plus tard.
Moyen Orient et Monde
Le médecin britannique mort en prison s’est « pendu », selon Damas
OLJ / le 19 décembre 2013 à 00h00