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Liban - Liban

Pétrole : le niet de Sleiman au 8 Mars

Le chef de l'État assure que l'élection présidentielle aura lieu « contrairement à tout ce qui est dit à ce sujet ».

Le chef de l’État entouré des membres de la délégation de l’ordre de la presse à Baabda, hier. Photo Dalati et Nohra

Le président de la République, Michel Sleiman, s'est fermement opposé hier à la tenue d'une réunion du gouvernement démissionnaire sur le dossier des ressources énergétiques, arguant de l'avis négatif du Conseil d'État à ce sujet. Il s'est d'autre part montré affirmatif au sujet de la tenue de l'élection présidentielle, prévue au printemps prochain, et a défendu une fois de plus sa position critique à l'égard des accusations du Hezbollah contre l'Arabie saoudite.
M. Sleiman s'exprimait au palais de Baabda devant une délégation de l'ordre de la presse, conduite par son président, Mohammad Baalbacki.


« Le Conseil d'État a émis un avis aux termes duquel le gouvernement sortant n'a pas le droit de prendre des décisions dans le dossier pétrolier. À supposer que l'on transgresse cet avis et que des sociétés se présentent, que se passerait-il si quelqu'un prenait l'initiative d'un recours en invalidation ? Grâce à Dieu, le pétrole se trouve sous terre. Parce que s'il était sur terre, il serait perdu », a-t-il déclaré.

 

(Pour mémoire : Bassil : Ce sont les Libanais qui empêchent l'exploration du pétrole, pas Israël)


Plus globalement, le chef de l'État s'est dit prêt à accepter la tenue d'une réunion du Conseil des ministres « pour des raisons contraignantes », ce qui selon lui n'est pas le cas présentement.
Interrogé sur l'élection présidentielle, M. Sleiman a souligné la nécessité de combattre le vide institutionnel. « Les députés sont obligés de se rendre au siège du Parlement pour élire un nouveau président », a-t-il lancé, rappelant que ces mêmes députés avaient participé volontiers il y a quelques mois à la séance parlementaire au cours de laquelle a été votée la prorogation de la législature.
« Il n'est pas permis que toutes les institutions aillent vers le vide. Si cela doit être le cas, alors fermons boutique et annonçons la fin de l'État », a-t-il dit avant de renchérir : « Les députés doivent élire un président et le peuple doit sanctionner ceux qui ne se présenteront pas à la séance électorale. »


Sur le point de savoir qui serait, en cas de vide, en charge de la présidence, le gouvernement sortant ou bien celui qui serait formé d'ici à l'élection présidentielle sans avoir obtenu la confiance de la Chambre, M. Sleiman a implicitement mais clairement désigné le second. « La Constitution n'a pas prévu ce cas, parce que le législateur ne pouvait imaginer que nous arriverions à une telle phase. Cependant, dès lors que je contresigne le décret (de formation du cabinet), le gouvernement devient une réalité. Mais il resterait à savoir en quoi l'intérim serait assumé, dans les affaires courantes seulement ou dans tout ? »


Enfin, le président de la République a justifié son rejet des propos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, accusant l'Arabie saoudite d'être derrière le double attentat-suicide contre le siège de l'ambassade d'Iran, à Bir Hassan.
« Pourquoi (le président de la Chambre) Nabih Berry est-il allé à Téhéran ? N'était-ce pas dans une tentative de rapprocher les points de vue entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Est-ce en accusant l'une d'avoir fait sauter l'ambassade de l'autre qu'on les réconciliera ? » s'est-il interrogé. Et d'ajouter : « L'Iran n'a-t-il pas accusé lui-même Israël de l'attentat ? Est-il permis que sur mon territoire je sème la zizanie entre eux sans
preuve? Ma position est conforme à mon devoir en tant que chef de l'État et en tant que responsable. »

 

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Le président de la République, Michel Sleiman, s'est fermement opposé hier à la tenue d'une réunion du gouvernement démissionnaire sur le dossier des ressources énergétiques, arguant de l'avis négatif du Conseil d'État à ce sujet. Il s'est d'autre part montré affirmatif au sujet de la tenue de l'élection présidentielle, prévue au printemps prochain, et a défendu une fois de plus...
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SEUL HOMME DE BONNE VOLONTÉ ET SEUL VRAI LIBANAIS. QUE DIEU GARDE LE CHEF DE L'ETAT ET DUI DONNE DU COURAGE.

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 59, le 10 décembre 2013

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Commentaires (1)

  • SEUL HOMME DE BONNE VOLONTÉ ET SEUL VRAI LIBANAIS. QUE DIEU GARDE LE CHEF DE L'ETAT ET DUI DONNE DU COURAGE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 59, le 10 décembre 2013

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