Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Syrie

Assad mènera la période de transition, martèle Damas

Le Qatar dément tout « contact direct ou indirect » avec
le régime.

Le régime syrien, fort de ses succès militaires face aux rebelles, a affirmé hier qu'il revenait au président Bachar el-Assad de mener la période de transition en cas d'accord à Genève, malgré les appels de l'opposition et de l'Occident à son départ. « Si quelqu'un pense que nous allons à Genève 2 pour remettre les clés de Damas (à l'opposition), mieux vaut qu'il n'y aille pas », a indiqué le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, cité par l'agence SANA. « La décision revient au président Assad, il va mener la période de transition, si on y arrive. Il est le leader de la Syrie (...) et il restera le président de la Syrie », a-t-il ajouté.
Afin de tenter de mettre fin à la guerre dévastatrice, l'ONU a fixé au 22 janvier la tenue de la conférence de paix internationale à Genève, où devront s'asseoir pour la première fois à la même table de négociations le gouvernement syrien et l'opposition. À la réunion de Genève 1, en juin 2012, les participants s'étaient mis d'accord sur la formation d'un gouvernement de transition tout en passant sous silence le sort de M. Assad.
Omrane al-Zohbi a en outre critiqué l'Arabie saoudite, un des principaux soutiens de la rébellion, estimant que ce pays devrait être exclu de Genève 2. « Nous allons à Genève pour parler avec les Syriens et non avec les Saoudiens », a-t-il dit, accusant des mouvements de l'opposition d'être liés à des services de renseignements étrangers. Lundi, l'émissaire international Lakhdar Brahimi a renouvelé son souhait que l'Iran, un allié du régime, et l'Arabie saoudite participent à cette conférence, initiée par Moscou et Washington. L'opposition syrienne refuse la participation de l'Iran et refuse, avec les rebelles, la présence de M. Assad dans toute transition.
De son côté, le Qatar, qui soutient également la rébellion, a affirmé n'entretenir « aucun contact direct ou indirect » avec le régime syrien, après des déclarations du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, indiquant avoir eu un contact avec Doha. « Notre seul contact demeure la Coalition nationale des forces de l'opposition syrienne, représentant légitime du peuple syrien », a déclaré un responsable du ministère qatari des Affaires étrangères.

Yabroud en ligne de mire
Sur le terrain, les violences meurtrières ne connaissent aucun répit depuis près de 33 mois. Hier à Alep, 18 personnes ont été tuées – dont cinq militaires – dans la chute de roquettes sur les secteurs prorégime du Méridien et d'al-Farqane, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les médias syriens ont accusé des « terroristes », terme utilisé par le régime pour désigner les rebelles.
Par ailleurs, le quotidien al-Watan a accusé les rebelles de vouloir utiliser les religieuses enlevées lundi dans leur couvent de Maaloula comme boucliers humains. Les religieuses « sont installées dans une maison de Yabroud et personne ne les ennuie », a pour sa part indiqué la mère supérieure du couvent de Saydnaya, Fibronia Nabhane, qui a pu parler au téléphone à la mère supérieure de Maaloula, Pelagia Sayyaf. Dans un communiqué commun, la Coalition de l'opposition et le commandement de l'Armée syrienne libre (ASL) ont démenti toute implication de l'ASL. Au Vatican, le pape François a lancé un appel pour les 12 sœurs orthodoxes et « pour toutes les personnes enlevées en raison du conflit ».
Yabroud est une localité de la région de Qalamoun. Elle est le prochain objectif du régime, qui mène une offensive pour s'emparer de cette région stratégique à la lisière avec le Liban. Dans la nuit de mardi à mercredi déjà, les forces gouvernementales ont pilonné des zones dans la ville, faisant des blessés, a indiqué l'OSDH.
(Source : AFP)

Le régime syrien, fort de ses succès militaires face aux rebelles, a affirmé hier qu'il revenait au président Bachar el-Assad de mener la période de transition en cas d'accord à Genève, malgré les appels de l'opposition et de l'Occident à son départ. « Si quelqu'un pense que nous allons à Genève 2 pour remettre les clés de Damas (à l'opposition), mieux vaut qu'il n'y...

commentaires (2)

Le pire c'est qu'il a raison , remettre les cles a l'opposition alors qu'ils ont tout saccage et ne sont pas parvenus a le demettre par les moyens immenses et criminels de leurs sponsors , mais c'est qu'il a raison et bien raison , le type ...

FRIK-A-FRAK

16 h 47, le 05 décembre 2013

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Le pire c'est qu'il a raison , remettre les cles a l'opposition alors qu'ils ont tout saccage et ne sont pas parvenus a le demettre par les moyens immenses et criminels de leurs sponsors , mais c'est qu'il a raison et bien raison , le type ...

    FRIK-A-FRAK

    16 h 47, le 05 décembre 2013

  • Zohbi a raison. Assad doit être confirmé une fois pour toutes à Genève 2 et 3 et 4 et 5... comme président à vie de la Syrie pour achever le génocide du peuple syrien et ainsi faire de la Syrie la Centrale mondiale d'al-Qaeda.

    Halim Abou Chacra

    09 h 46, le 05 décembre 2013

Retour en haut