Réuni dans l’après-midi sous l’égide du président de la République Michel Sleiman à Baabda, le Conseil supérieur de la défense a examiné les progrès de l’enquête sur le double attentat ayant visé le siège de l’ambassade d’Iran. La réunion ministérielle et militaire, regroupant notamment le Premier ministre sortant Nagib Mikati et les quatre chefs sécuritaires, avait été précédée d’un aparté entre les présidents Sleiman et Mikati.
Dans un communiqué lu à l’issue de la réunion par le général Mohammad Kheir, le Conseil supérieur de la défense a « dénoncé fermement l’acte terroriste ayant porté atteinte au Liban dans son ensemble, avec pour cible le siège de la délégation diplomatique iranienne à Beyrouth ». Le Conseil a insisté dans ce cadre sur sa « position nationale constante, que représente le travail soutenu pour l’élimination du terrorisme sous toutes ses formes ». « Le Liban a été à l’avant-garde de la lutte contre toutes les tentatives terroristes d’ébranler la paix civile et de semer la discorde entre les Libanais », a souligné le communiqué, saluant en outre « la position libanaise unie dans son refus du terrorisme ».
« Protéger les lieux de culte et les centres commerciaux »
S’agissant de l’enquête en cours, la réunion du Conseil supérieur de la défense a permis la mise en commun des « informations sécuritaires et militaires visant à identifier les commanditaires et les auteurs de l’attentat afin de les remettre à la justice, de manière à préserver la sécurité du pays, en l’occurrence la sécurité des sièges et bureaux des délégations diplomatiques, mais aussi les lieux de culte et les centres commerciaux ».
Par ailleurs, la mise en œuvre du plan sécuritaire à Tripoli a été examinée. Le Conseil supérieur de la défense a également suivi l’exposé des ministres sortants des Affaires sociales et de la Santé sur la gestion de la crise des réfugiés syriens, selon le communiqué qui a gardé la confidentialité sur les décisions prises.
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