Bassil : Plus de temps à perdre dans le dossier pétrolier

Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau Gebran Bassil a annoncé hier le début d’une tournée pour rencontrer les responsables politiques concernés par le dossier pétrolier et les informer de ses réalités et nécessités. « Le plus important à ce stade est de respecter les délais que nous nous étions fixés et donc de ne pas reporter l’appel d’offres mondial prévu le 10 janvier prochain », a indiqué M. Bassil. Selon lui, « tout le monde doit assumer ses responsabilités et mettre de côté ses calculs personnels pour
placer l’intérêt général au-dessus de tout ».
En ce qui concerne le débat autour des frontières maritimes de la Zone économique exclusive (ZEE) du Liban, M. Bassil a affirmé que les États-Unis pouvaient être de bons médiateurs, « compte tenu de l’influence qu’ils ont dans la région et de leur profond intérêt pour le dossier du pétrole et du gaz ».
Le ministre sortant de l’Énergie s’est ensuite adressé à « ceux qui doutent de l’efficacité de l’autorité en charge du dossier pétrolier ». « Les mêmes doutes s’étaient
abattus sur nous au début et nous avons pourtant réussi à faire voter les décrets, à créer cette autorité spéciale, à effectuer la prospection des trois quarts de la ZEE et à attirer des sociétés internationales de renom à notre appel d’offres », a-t-il souligné.
Enfin, M. Bassil a tenu à rassurer les Libanais sur la « faisabilité » du projet. « Nous allons extraire le gaz et le pétrole, mais il ne faut plus perdre de temps car cela signifie renoncer à certains droits et profits et cela augmenterait considérablement les coûts », a-t-il ajouté.