Rechercher
Rechercher

Culture - Concert

Sous les signes de la Révolution de velours, du jazz et de la mode féminine...

L’Assembly Hall (AUB) a été littéralement prise d’assaut par un public venu, dans une salle archicomble, célébrer les changements de la Révolution de velours en 1989 pour les Républiques tchèque et slovaque. Pour l’occasion, devant les grandes orgues : un groupe de jazz. Sous les feux de la rampe : Milan Svoboda et son quartette.

Devant les grandes orgues, un concert de jazz... Photo Marwan Assaf

Au piano, le musicien voué aux rythmes et aux cadences «groovy» et «funky» empruntés à plus d’un horizon... Jazz moderne des années 60-70 influencé du rock, du folklore slave et métissé de mélodies syncopées de musique classique contemporaine.
Pour cette performance, à noter la présence et la participation active des autres membres du groupe : Milan Krajic au saxo, Filip Spaleny à la basse et Ivan Audes à la batterie.
Et ça chauffe, sous les applaudissements d’un public ponctuant les moments forts, en savourant les longues coulées, les accents swinguant et les frémissements des notes.
Concert de jazz, certes, mais aussi moment dédié à un fashion show animé et coloré. Avec la designer de mode (qui s’est inspirée ici de Beyrouth dont elle foule le sol pour la deuxième fois!), mais aussi peintre et créatrice d’objets d’embellissements usuels: Grabriella Giotto.
Sur une scène au décor surréaliste pour ces jazzmen, déjà une installation inattendue pour des musiciens officiant. Des banderoles de dessins signées de l’artiste et des mannequins en cire, chapeautés, lunettés et arborant tee-shirts jusqu’aux cuisses découvertes ou des robes longues d’été aux motifs haut en couleur et légères comme une brise sur des plages ensoleillées.
Décor insolite et parfaitement dans le ton que justifie cependant le défilé, tout en «catwalk » et déhanchements, de dix jeunes femmes ayant la fabuleuse beauté et la grâce des filles des pays de l’Est. «Catwalk» et déhanchements entre les allées du public, avec pause et regards aux
photographes...
Pour ces robes simples et faciles à porter, ligne fraîche, motifs bariolés (les motifs des étoffes sont dessinés par l’artiste) et courbes seyantes et séduisantes. Avec pour marque et griffe de la designer cette bande dorée, passementerie brillante au-dessus de la poitrine, comme un «remake» d’une robe empire à la
Pauline Borghèse...
Joyeuse et festive atmosphère qui a jeté un baume de bonheur sur les cœurs des Beyrouthins et des étrangers, venus nombreux célébrer, animer et vivre les notions de liberté, de paix et de création.

 

Au piano, le musicien voué aux rythmes et aux cadences «groovy» et «funky» empruntés à plus d’un horizon... Jazz moderne des années 60-70 influencé du rock, du folklore slave et métissé de mélodies syncopées de musique classique contemporaine.Pour cette performance, à noter la présence et la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut