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Liban

Les belles manières se perdent

L’émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a fait escale à Beyrouth hier, venant de Téhéran, avant de gagner Damas par la route, huitième station d’un périple entamé au Caire. Il n’y aurait vraiment rien à redire là-dessus, sinon de lui souhaiter plein succès dans sa mission, n’était-ce un petit détail gênant. Accueilli au salon d’honneur, l’émissaire algérien y a rencontré Derek Plumbly, un émissaire onusien comme lui, avant de continuer son chemin vers Damas, sans prendre la peine d’adresser le moindre salut à un quelconque responsable libanais. M. Brahimi, qu’on connaît comme un homme courtois et qui doit faire le chemin inverse, à son retour de Damas, n’a pas été officiellement sollicité de s’arrêter à Beyrouth, mais les dirigeants libanais apprécieraient bien d’être salués cette fois, et peut-être même invités à la conférence qui se prépare à Genève, histoire de rappeler au monde que le Liban accueille sur son sol plus d’un million d’hôtes – un million et une personnes, en comptant hier M. Brahimi –, et que jusqu’à nouvel ordre, son territoire n’est pas un no man’s land.

 

F. N.

L’émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a fait escale à Beyrouth hier, venant de Téhéran, avant de gagner Damas par la route, huitième station d’un périple entamé au Caire. Il n’y aurait vraiment rien à redire là-dessus, sinon de lui souhaiter plein succès dans sa mission, n’était-ce un petit détail gênant. Accueilli au salon...

commentaires (1)

Bien dit!

Kaldany Antoine

06 h 33, le 29 octobre 2013

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Commentaires (1)

  • Bien dit!

    Kaldany Antoine

    06 h 33, le 29 octobre 2013

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