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À La Une - Liban-Syrie

Les prisonnières syriennes réclamées par les ravisseurs des pèlerins libanais toujours détenues ?

La "Brigade de la tempête du Nord à Aazaz" affirme que le régime de Damas n'a pas tenu sa promesse.

Des proches des pèlerins libanais libérés vendredi dernier. AFP PHOTO/ ANWAR AMRO

Le groupe rebelle syrien se faisant appeler "Brigade de la tempête du Nord à Aazaz", qui a revendiqué l’enlèvement des pèlerins libanais libérés vendredi dernier, a diffusé lundi un communiqué dans lequel il affirme que les détenues qu'il réclamait en échange de la libération des otages libanais n'ont pas été libérées par le régime syrien.  

"Nos émissaires en Turquie n'ont toujours pas reçu les prisonnières" qui devaient être relâchées dans le cadre d'un accord ayant permis la libération des neuf otages libanais, indique le communiqué diffusé sur le site de ce groupe rebelle syrien.

"Nous appelons toutes les parties concernées à œuvrer afin que ces détenues retrouvent leur familles le plus tôt possible", poursuit-on dans le texte.

Samedi, neuf Libanais libérés après 17 mois de détention par des rebelles en Syrie ont regagné leur pays dans le cadre d'un accord d'échange qui a permis la libération de deux pilotes turcs enlevés à Beyrouth. Ce complexe accord prévoyait en outre la libération par le régime de Bachar el-Assad de quelque 200 Syriennes, selon des sources proches des négociations.

Les autorités libanaises ont d'ailleurs remercié à maintes reprises la Syrie samedi d'avoir accepté la demande des rebelles de libérer ces femmes, maintenues en détention par le régime.


Mais les autorités syriennes sont restées muettes ces derniers jours sur un éventuel élargissement de dizaines de détenues réclamé par les rebelles, dans le cadre de l'accord en question.


La libération de ces prisonnières "était notre seule condition. Nous avons catégoriquement refusé le versement d'une rançon, ou d'autres offres en échange", indique le communiqué de la Brigade de la tempête du Nord à Aazaz.

Vendredi, le ministre libanais de l'Intérieur Marwan Charbel avait affirmé qu'un responsable de la sécurité chargé de négocier avec les autorités syriennes leur avait fourni une liste de 200 noms, et que les autorités de Damas "coopéraient très bien" sur la question.

(Lire aussi : Les liaisons dangereuses de la Turquie avec certains rebelles extrémistes syriens)

Selon ce groupe rebelle, l'échange devait se faire en deux phases : "Dans un premier temps, trois otages libanais allaient être libérés en échange de la libération de 111 prisonnières et des deux pilotes turcs. Ensuite, le reste des otages libanais devaient être libérés en échange de 212 détenus".
"Nous avons dû libérer les otages libanais d'un seul coup à cause de l'occupation de nos bases par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) (...) Les turcs nous ont garantis la libération de nos prisonnières", indique ce groupe dans son communiqué insistant sur le fait que les ex-otages libanais étaient des espions du régime syrien.

Selon des sources proches des négociateurs, les femmes auraient été placées dans des avions pour Istanbul, mais des militants syriens de l'opposition, dont certains basés dans cette ville turque, n'avaient jusqu'à dimanche aucune nouvelle concernant leur arrivée.

"Il n'y a aucune information confirmée", a expliqué à l'AFP la militante syrienne des droits de l'homme Sima Nassar.

"Ce qui est notable, c'est qu'aucun média pro-régime ne mentionne ces prisonnières", relève un autre militant, Rami Jarrah.

 

Asharq al-Awsat, un journal à capitaux saoudiens, avait indiqué dans son édition de dimanche que "les autorités syriennes ont libéré 158 prisonnières, et leur ont laissé le choix d'aller où elles voulaient".


La brigade rebelle a par ailleurs nié avoir reçu de l'argent en échange des otages, contrairement "à ce que des médias provocateurs libanais ont affirmé". La somme de 100 millions d'euros avait été évoquée par le journal Asharq Al-Awsat.

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commentaires (2)

Les ravisseurs et amis d'erdogan se fichent complètement des prisonnières, qui semble-il ne ferait pas partie de l'échange... ce qu'ils voulaient c'est de l'argent.. et le riche qatar qui n'a que de l'argent, leur en a donné pour les beau yeux d'erdogan.. point à la ligne. Le rapt des pilotes turques à finalement payé. C'est comme cela hélas que cela fonctionne. On remarquera les arabies très démocratiques du golfe sont toujours prêtes à raquer fomenter des geurres fratricides entre arabes, pour sauver des turques, les économies américaines et européennes etc.. tout cela pendant pendant que les arabes et les musulmans qui se réfèrent à eux mort de faim et vivent dans des conditions d'hygiènes lamentables. Comment ne pas se faire aimer les sionistes et leurs amis et alliés dans le monde.

Ali Farhat

00 h 45, le 22 octobre 2013

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Commentaires (2)

  • Les ravisseurs et amis d'erdogan se fichent complètement des prisonnières, qui semble-il ne ferait pas partie de l'échange... ce qu'ils voulaient c'est de l'argent.. et le riche qatar qui n'a que de l'argent, leur en a donné pour les beau yeux d'erdogan.. point à la ligne. Le rapt des pilotes turques à finalement payé. C'est comme cela hélas que cela fonctionne. On remarquera les arabies très démocratiques du golfe sont toujours prêtes à raquer fomenter des geurres fratricides entre arabes, pour sauver des turques, les économies américaines et européennes etc.. tout cela pendant pendant que les arabes et les musulmans qui se réfèrent à eux mort de faim et vivent dans des conditions d'hygiènes lamentables. Comment ne pas se faire aimer les sionistes et leurs amis et alliés dans le monde.

    Ali Farhat

    00 h 45, le 22 octobre 2013

  • Il faudra qu'ils reglent ca avec les turques et les qataris , oh mon Dieu ca va chauffer entre bensaoud , je le sens .

    Jaber Kamel

    21 h 15, le 21 octobre 2013

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