À l’origine, le jeune homme aspirait à créer une plateforme Web qui « agirait comme un Bon Samaritain virtuel ». « Je voulais vraiment mettre en exécution ce concept. J’avais lu des livres sur les débuts de Facebook et je m’étais promis de vivre un parcours pareil. Peut-être même mieux. » Pour l’aider à démarrer son entreprise, Ali prend part à des ateliers spécialisés. Il commence par la suite, alors qu’il est encore aux États-Unis, à développer sa plateforme en ligne, et cela avec l’aide d’une petite équipe rassemblée autour de son idée. Cependant, de retour au Liban, il se trouve face à la sombre réalité économique qui sévit au pays. Déterminé, Ali n’abandonne pas son projet et, convaincu de sa pertinence, décide de l’adapter au monde réel. « Je ne savais pas comment j’allais m’y prendre. J’ai réservé une salle, deux semaines avant la date de l’événement. J’en ai informé l’équipe. Et nous avons commencé un remue-méninges pour définir la nouvelle tournure du projet. »
Depuis, l’ambitieux jeune homme a organisé huit événements – très réussis – de mise en relation entre des détenteurs de rêves et des personnes capables d’actualiser ces rêves, à Beyrouth et aux États-Unis. Parmi les vœux qui ont déjà été réalisés grâce à « The dream matcher experience » : rencontrer des célébrités locales et internationales, conduire une Harley-Davidson, visiter les locaux de Facebook et apprendre la photographie culinaire.
Ali, qui espère que son concept s’étendra à l’échelle internationale, est actuellement dans le processus de construction d’un site Web pour simplifier la mise en place de « The dream matcher experience », afin de permettre aux organisateurs internationaux de vendre des billets, de suivre les participants et d’assurer un suivi des fructueux binômes rêves-réalisateurs de rêves formés au cours de l’événement.
« De nombreux entrepreneurs quittent le pays. Les investisseurs libanais sont le plus à même d’investir dans une start-up si celle-ci est basée à Dubaï », se plaint Ali avant d’ajouter : « Moi-même je suis ouvert aux opportunités à l’étranger, mais si un jour j’ai une entreprise de 5 000 employés, je voudrais qu’elle soit basée au Liban. »
Pour plus de détails sur « The dream matcher experience » :
https ://www.facebook.com/dreammatcher