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La France veut doubler ses exportations vers l'Irak

La ministre française du Commerce Nicole Bricq a affirmé jeudi à Bagdad que son pays cherchait à doubler ses exportations vers l'Irak pour atteindre 1,5 milliard d'euros.

 

La ministre, qui participait à la 40e foire internationale de Bagdad, a déclaré à l'AFP que son objectif était de porter le volume des exportations française, actuellement de 700 millions d'euros, à 1,5 md EUR au cours des trois prochaines années.

 

Lors de sa visite, la ministre française a participé à une réunion de la commission économique mixte franco-irakienne au cours de laquelle deux protocoles d'accord portant sur 200 millions d'euros ont été signés.

Le premier, impliquant le groupe industriel français Alstom, porte sur les études en vue d'une ligne à grande vitesse reliant Bagdad à Bassora. Le second, avec Thalès, concerne l'équipement en radars des services irakiens de contrôle aérien.

 

La ministre française a parallèlement annoncé la tenue en 2014 d'un forum économique franco-irakien et la venue fin novembre 2013 en Irak d'une délégation d'hommes d'affaires français pour à la recherche de nouvelles opportunités d'investissement.

 

"Je veux que les relations d'Etat à Etat soient bonnes, je suis ici à cette fin, mais je veux aussi que les communautés d'affaires irakiennes et françaises se voient, se parlent, et se rencontrent", a dit Nicole Bricq.

"La France croit dans l'avenir de l'Irak", a dit la ministre. Mais a-t-elle remarqué, "pour que les entreprises françaises soient davantage présentes dans ce pays, il faut qu'il y ait un bon climat de sécurité". L'Irak est en proie depuis des mois à une recrudescence des violences, qui ont retrouvé leur niveau d'il y a cinq ans, au sortir d'une guerre civile entre chiites et sunnites.

 

Interrogée sur la participation du géant pétrolier Total à des projets de prospection dans la région autonome du Kurdistan irakien, riche en pétrole, la ministre française a déclaré que le sujet avait été évoqué à plusieurs reprises par les autorités irakiennes, expliquant toutefois que la compagnie française est "privée et elle fait des choix d'entreprise".

 

Le gouvernement fédéral de Bagdad, qui fustige la signature de contrats pétroliers sans son accord entre des compagnies étrangères et les autorités du Kurdistan irakien, avait sommé Total de rompre ses liens avec le Kurdistan ou bien de renoncer à ses activités ailleurs en Irak, en vendant ses parts dans le champ pétrolier de Halfaya, dans la province de Missane (sud).

La ministre française du Commerce Nicole Bricq a affirmé jeudi à Bagdad que son pays cherchait à doubler ses exportations vers l'Irak pour atteindre 1,5 milliard d'euros.
 
La ministre, qui participait à la 40e foire internationale de Bagdad, a déclaré à l'AFP que son objectif était de porter le volume des exportations française, actuellement de 700 millions d'euros, à 1,5 md EUR au...