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Liban

Le dossier « stratégique » du pétrole doit être du ressort du nouveau cabinet, selon le Futur

Le bloc parlementaire du Futur a appelé hier à la formation d’un nouveau gouvernement disposant de la confiance du Parlement pour gérer le dossier des ressources pétrolières.


Dans le cadre de sa réunion hebdomadaire hier à la « Maison du Centre », sous la présidence de l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, le bloc a stigmatisé « la campagne médiatique et politique menée par les forces du 8 Mars afin de justifier l’accélération de la remise des permis aux compagnies pétrolières pour entamer l’extraction du pétrole dans la zone économique exclusive ».


« Le bloc estime que le dossier des ressources pétrolières au Liban est une question d’ordre stratégique et fondamentale pour le Liban. Partant, elle ne saurait être traitée avec hâte ou faire l’objet d’improvisation, de marchandages ou de surenchères creuses », a indiqué le bloc dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion par le député Jean Oghassabian. « Ce travail, qui est d’une importance capitale, devrait être entouré de garanties et de cadres nationaux sûrs, jouissant d’un niveau élevé de transparence et d’impartialité, loin des objectifs et des intérêts politiques, égoïstes, partisans et clientélistes », a-t-il indiqué.


« Le gouvernement démissionnaire est un cabinet chargé de l’expédition des affaires courantes. Constitutionnellement, il n’a pas le droit de décider de cette affaire stratégique, dont les effets et les répercussions resteront là pour des dizaines d’années », note le communiqué, rappelant qu’un cabinet chargé de l’expédition des affaires courantes ne dispose pas des prérogatives suffisantes pour gérer ce dossier. Aussi, le bloc a-t-il appelé à « la formation d’un nouveau gouvernement jouissant de toutes ses prérogatives et disposant de la confiance de la Chambre pour prendre en main ce dossier fondamental ».


Le bloc a, au passage, fustigé les « pratiques de certains des ministres du cabinet actuel », ainsi que « l’action du cabinet au niveau des secteurs vitaux et des questions nationales » qui « ont offert une preuve retentissante de l’étendue de la corruption, du manque de transparence et du clientélisme ». Le bloc a évoqué dans ce cadre « les expériences ratées au niveau de l’électricité et le manque de crédibilité du ministre de l’Énergie et de l’Eau », initiant une attaque frontale contre ce dernier et « ses contraventions » dans la gestion de son ministère au cours des dernières années. « Cela donne une idée claire de ce qu’il pourrait commettre dans le secteur des ressources pétrolières », souligne le bloc.


« Un dossier aussi important devrait être entre les mains d’un nouveau cabinet, disposant de la confiance de la Chambre et bénéficiant, ainsi que ses ministres, d’un minimum de critères légaux, constitutionnels et nationaux afin de gérer ce dossier », note-t-il.


Aussi, le bloc a-t-il exhorté le chef de l’État, Michel Sleiman, et le Premier ministre désigné, Tammam Salam, à former un gouvernement dans les plus brefs délais sans prendre en compte « l’intimidation répétée exercée par certains leaders du Hezbollah pour les empêcher de faire leur devoir constitutionnel ».

 

 

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