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Liban - Réactions

Amalistes, CPL et consorts défendent l’initiative Berry pour le dialogue

Plusieurs députés s’exprimant au nom du président du Parlement, Nabih Berry, et d’autres ont injecté hier une nouvelle dose de soutien à la nouvelle formule de ce dernier en faveur d’un règlement de la crise institutionnelle.
« Les tergiversations auxquelles nous assistons sur la scène interne ne peuvent aboutir qu’à plus de divisions, de corruption et d’instabilité sur les plans politique et sécuritaire », a déclaré le député d’Amal, Ayoub Hmayyed.
Ce dernier a ainsi estimé que les atermoiements « empêchent la formation d’un gouvernement de partenariat et la relance des institutions légales », soulignant que cela est dû à l’attitude de certaines parties qui refusent de réagir positivement à la proposition faite par Berry. Le député Hmayyed a rappelé au passage que l’initiative du président de l’Assemblée consiste en une invitation adressée aux différents protagonistes d’engager un dialogue permettant de définir un plan de route à la lumière de ce qui se passe dans la région. Il s’agit, selon lui, d’une proposition dont l’objectif est « salutaire » pour le pays « afin de lui épargner les malheurs qui se sont abattus sur ses voisins », a-t-il encore précisé. « Tous les protagonistes sont invités à recourir au langage de la raison et à leur conscience, (... ) en favorisant la culture de la rencontre et de l’unité », a conclu M. Hmayyed.
Pour le député du même bloc, Ali Bazzi, l’initiative Berry « a permis d’atténuer la polarisation qui prévaut dans le pays ». Le parlementaire a insisté sur le fait qu’aucun camp libanais, que ce soit le 8 ou le 14 Mars, « ne pourra profiter des changements » attendus, « car le Liban incarne un modèle unique dans la région ». Et de rappeler que les « Libanais sont condamnés à s’entendre ».
À son tour, le député Kassem Hachem a appelé à former « le plus rapidement possible un gouvernement qui puisse gérer les crises politiques, économiques et sociales ». Soutenant le principe d’un gouvernement composé de toutes les formations politiques, il a souligné qu’« un gouvernement de fait accompli, par contre, constitue un acte de subversion. Ce serait un véritable suicide », a-t-il assuré.
« Nous sommes tous avec le dialogue et avec les initiatives constructives », a dit pour sa part le ministre sortant de la Jeunesse et des Sports, Fayçal Karamé, lors d’une discours prononcé à Denniyé avant d’ajouter : « Cependant, j’aimerais savoir qui, parmi les Libanais, peut prendre au sérieux ce dialogue lorsqu’il doit s’attendre à ce que l’oracle, Samir Geagea, se prononce positivement ou négativement. »
« À vrai dire, le dialogue est mort-né lorsqu’il est devenu l’otage de l’approbation de M. Geagea », a assuré le ministre, se demandant comment la classe politique au pouvoir permet que les paroles du chef des FL puissent avoir un tel impact sur cette question. « Qui est donc Samir Geagea pour qu’on lui accorde une telle importance et toute cette aura ? » s’est-il encore demandé.
Réitérant l’importance de la formation rapide d’un gouvernement, le ministre a souligné l’absurdité de la situation actuelle où la formation du cabinet est devenue un problème en elle-même. « Alors que c’est le gouvernement qui est censé résoudre les problèmes du pays, et non le contraire, le pays se mobilise en entier pour résoudre les problèmes créés par le processus de formation du gouvernement. »
À son tour, le ministre sortant de la Justice, Chakib Cortbaoui, a indiqué qu’« il n’y a aucun moyen de résoudre les problèmes internes autrement que par le biais du dialogue ». Le ministre, qui s’exprimait lors d’un entretien accordé à une radio locale, a appelé « la partie qui refuse le dialogue à avancer une solution de rechange ». Le ministre a répercuté, une fois de plus, la position du bloc du Changement et de la Réforme relative à la formation du gouvernement, exprimant son soutien pour « un gouvernement politique rassembleur qui représente chaque partie selon son poids politique ».
Le ministre démissionnaire de l’Énergie a regretté quant à lui « les pratiques d’obstruction et de destruction de l’État et de ses institutions suivies par quelques-uns, au lieu d’œuvrer à la consolidation d’un esprit constructif », a-t-il dit.
Gebran Bassil a mis en garde contre la pléthore de dangers qui guettent le Liban et qui doivent être désamorcés « avant qu’il ne soit trop tard ».
« Ce qui est actuellement demandé, ce n’est pas d’alarmer les citoyens ni de minimiser leurs craintes. Il faut tout simplement évaluer les dangers à venir avec rigueur et sagesse, a-t-il dit, affirmant que le pays est exposé à un grand danger qui est encore plus inquiétant que la question de l’implantation des Palestiniens ou du flux des réfugiés syriens (...), celui des groupuscules takfiris.»
« Les tergiversations auxquelles nous assistons sur la scène interne ne peuvent aboutir qu’à plus de divisions, de corruption et d’instabilité sur les plans politique et sécuritaire », a déclaré le député d’Amal, Ayoub Hmayyed.Ce dernier a ainsi estimé que les atermoiements « empêchent la formation d’un gouvernement de partenariat et la relance des institutions...
commentaires (1)

Le 14 Mars fait très bien de refuser le plan Berri, car ainsi il rend un grand service et a Berri et au Liban. Quand a ceux qui sont tellement Jaloux de la puissance des FL malgré leur mise a l’écart pendant 15 ans, qu'ils se mettent bien une bonne fois pour toute que seul celles-ci, les Kataeb, le PNL et le Bloc National, pour ne nommer qu'eux, représentent le salut du Liban libre, indépendant et souverains. S'il faut discuter et régler les problèmes du Liban comme mettre sur la voie un plan d'action pour nous éviter les déboires qui s'annoncent, il faut commencer par les planifier la remises des armes du Hezbollah. Le reste deviendra tellement plus facile après. N'importe quoi d'autre serait l’équivalent a une remise des troubles a une heure ultérieure. Plus cela tarde lus la solution qui s'imposera sera douloureuse.

Pierre Hadjigeorgiou

13 h 37, le 23 septembre 2013

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Commentaires (1)

  • Le 14 Mars fait très bien de refuser le plan Berri, car ainsi il rend un grand service et a Berri et au Liban. Quand a ceux qui sont tellement Jaloux de la puissance des FL malgré leur mise a l’écart pendant 15 ans, qu'ils se mettent bien une bonne fois pour toute que seul celles-ci, les Kataeb, le PNL et le Bloc National, pour ne nommer qu'eux, représentent le salut du Liban libre, indépendant et souverains. S'il faut discuter et régler les problèmes du Liban comme mettre sur la voie un plan d'action pour nous éviter les déboires qui s'annoncent, il faut commencer par les planifier la remises des armes du Hezbollah. Le reste deviendra tellement plus facile après. N'importe quoi d'autre serait l’équivalent a une remise des troubles a une heure ultérieure. Plus cela tarde lus la solution qui s'imposera sera douloureuse.

    Pierre Hadjigeorgiou

    13 h 37, le 23 septembre 2013

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