Ce constat a été énoncé hier par l’ancien Premier ministre Saad Hariri, qui a insisté sur le fait qu’il est « entièrement » d’accord avec le contenu des clarifications publiées avant-hier par la présidence de la République, « non par courtoisie ou pour entrer dans le jeu de la polarisation politique actuelle du pays », mais « pour reconnaître un fait historique qui date d’il y a moins d’un an », a-t-il précisé.
« Malheureusement, certaines personnes veulent l’effacer de la mémoire ainsi que des documents officiels, et cela par une opération médiatique des forces de la confrontation et de la moumanaa. Sauf que la déclaration de Baabda est la feuille de route susceptible de mener vers le dialogue, la stabilité et l’accalmie. Les forces de la moumanaa tireront-elles la leçon ? » s’est-il demandé, dans une allusion à peine voilée au camp du 8 Mars.
Signalons par ailleurs que notre confrère al-Mostaqbal a publié en une hier une tribune-éditorial de Saad Hariri dans laquelle se dernier lance un vibrant plaidoyer en faveur du peuple syrien, fustigeant au passage les valses hésitation de la communauté internationale. « Les maîtres de la communauté internationale prennent en compte tous les intérêts, et dans toutes les directions, mais ils occultent malheureusement les victimes qui tombent tous les jours à travers la Syrie », avait conclu M. Hariri.
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