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À La Une - Le clic

Jamais sans mon smartphone !

Dans ce monde hyperconnecté, il est devenu quasi impossible de se séparer de son smartphone. Plus qu’un simple outil de communication, cet appareil a modifié nos habitudes et bouleversé notre quotidien. Il est notre porte-monnaie, notre carte d’identité, notre carnet d’adresses, notre album photo de famille... Il a remplacé le lecteur de musique, le réveil, la calculatrice, le calendrier, le journal, la console de jeu, l’agenda...
Pratique, certes, mais notre petit téléphone « intelligent » est devenu si envahissant que nous avons souvent envie de l’éteindre, de nous en débarrasser, de le balancer par la fenêtre...

Cette dépendance aux smartphones a désormais un nom : la nomophobie (de « no mobile-phone phobia » ). Une « maladie » qui a récemment fait l’objet d’un court-métrage illustrant à quel point nous sommes devenus « accros » à nos écrans. Réalisé et interprété par l’Américaine Charlene de Guzman, le film intitulé I Forgot My Phone (J’ai oublié mon téléphone) a été vu plus de 21,904,000 fois depuis sa diffusion sur YouTube il y a trois semaines.
Dans la vidéo, Guzman essaie d’illustrer le sentiment d’exclusion que peut ressentir une personne privée de téléphone lors d’une sortie entre amis, un anniversaire, une journée à la plage, ou même au lit... De quoi déprimer !

 


Conscients de leur obsession envers leurs téléphones, de plus en plus de personnes s’adonnent à un jeu dont le principe est bien simple : la prochaine fois que vous sortez entre amis, empilez vos smartphones au milieu de la table, l’écran tourné vers le bas. Le premier qui y touche avant la fin de la soirée paie l’addition pour tout le monde. Pour un effet garanti, choisissez l’une des meilleures adresses en ville !

 

D’autres « nomophobes » essayent de remédier à leur problème en prenant des « pauses numériques » de temps à autre, une sorte de cure de désintoxication pour les aider à « débrancher ». D’autres encore établissent des règles d’autodiscipline au sein de leur propre famille : « Pas de smartphone dans la chambre », « pas de smartphone lorsqu’on rend visite à mamie », « pas de smartphone à table »...

Plus radicale, une famille canadienne de l’Ontario a décidé de « fuir » la technologie en bannissant l’usage de tout appareil électronique datant de l’après-1986. L’idée est venue à Blair McMillan, 27 ans, lorsqu’un jour, il demande à son fils de 5 ans de jouer avec lui dans le jardin. Ce dernier refuse, préférant jouer avec l’iPad de papa. « C’est à ce moment-là que ça m’a frappé, parce que quand j’étais enfant, je passais mes journées à l’extérieur », raconte-t-il au Toronto Sun.
Face à cette situation qu’il juge « déprimante », Blair décide donc de faire un bond dans le passé et de faire vivre à ses enfants l’expérience de sa propre enfance pendant un an, « juste pour voir ». Ainsi, il abandonne les télévisions récentes, les tablettes, les appareils photo numériques, l’abonnement Internet, et même la machine à café dernier cri. Dorénavant, la recherche se fait en consultant l’encyclopédie, la musique s’écoute sur cassette et les dessins animés sont regardés sur VHS.

 



Selon Blair McMillan, depuis le début de l’expérience, il y a cinq mois, plus de temps est consacré à la lecture et certains réflexes ont disparu. « Au début, lorsque j’ai délaissé mon téléphone portable, je pouvais presque sentir ma poche vibrer et je vérifiais souvent si mon appareil était dedans » confie-t-il, expliquant que cette sensation a duré plusieurs semaines.

Bref,comme l’exprime si bien l’humoriste française Anne Roumanoff : « Plus les téléphones sont intelligents, plus les gens deviennent bêtes. »

 

 

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