M. Sleiman présidant le Conseil de sécurité à Baabda, hier. Photo Dalati et Nohra
Les autorités libanaises ont annoncé hier un renforcement des mesures de sécurité autour des missions diplomatiques étrangères pour parer aux conséquences éventuelles d’une intervention militaire contre le régime syrien.
Le Conseil de sécurité libanais, réuni au palais de Baabda à la demande du président de la République Michel Sleiman, a examiné la situation dans le pays à la « lumière des tensions nées des préparatifs d’une action militaire éventuelle (en Syrie) et des réactions régionales et internationales qui pourraient en découler », a indiqué dans un communiqué le service de presse de la présidence.
Le Conseil a pris connaissance des mesures prises par les chefs des différents services de sécurité « pour faire régner la paix civile, rassurer les citoyens, protéger les missions diplomatiques et lutter contre le terrorisme ». Il a également discuté de la possibilité d’un accroissement du nombre de réfugiés syriens suite aux bouleversements régionaux. Il a écouté les explications du ministre des Affaires sociales Waël Abou Faour sur les mesures prévues pour les accueillir.
Outre le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati, le Conseil réunit les responsables des différents services de sécurité du pays. Les principales décisions qu’il a prises hier sont restées secrètes, ainsi que l’a précisé le communiqué.
Pour sa part, le président Sleiman a demandé aux parties étrangères « de garder le Liban loin des actions et des réactions » qui pourraient résulter d’une attaque contre la Syrie. « En cas d’intervention militaire en Syrie, la position claire du Liban est celle du refus de toute ingérence étrangère dans ce pays », a-t-il dit. Il a de nouveau fortement dénoncé « toute utilisation d’armes chimiques », mais a demandé « aux Nations unies d’assumer leur responsabilité dans la détermination de la partie responsable de l’utilisation de ces armes et de lui demander des comptes ».
Le Conseil de sécurité libanais, réuni au palais de Baabda à la demande du président de la République Michel Sleiman, a examiné la situation dans le pays à la « lumière des tensions nées des préparatifs d’une action militaire éventuelle (en Syrie) et des réactions régionales et internationales qui pourraient en découler », a indiqué dans un communiqué le service de presse de la présidence.
Le Conseil a pris connaissance des mesures prises par les chefs des différents services de sécurité « pour faire régner la paix civile, rassurer les citoyens, protéger les missions diplomatiques et lutter contre le terrorisme ». Il a également discuté de la possibilité d’un accroissement du nombre de réfugiés syriens suite aux bouleversements régionaux. Il a écouté les explications du ministre des Affaires sociales Waël Abou Faour sur les mesures prévues pour les accueillir.
Outre le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati, le Conseil réunit les responsables des différents services de sécurité du pays. Les principales décisions qu’il a prises hier sont restées secrètes, ainsi que l’a précisé le communiqué.
Pour sa part, le président Sleiman a demandé aux parties étrangères « de garder le Liban loin des actions et des réactions » qui pourraient résulter d’une attaque contre la Syrie. « En cas d’intervention militaire en Syrie, la position claire du Liban est celle du refus de toute ingérence étrangère dans ce pays », a-t-il dit. Il a de nouveau fortement dénoncé « toute utilisation d’armes chimiques », mais a demandé « aux Nations unies d’assumer leur responsabilité dans la détermination de la partie responsable de l’utilisation de ces armes et de lui demander des comptes ».
Les autorités libanaises ont annoncé hier un renforcement des mesures de sécurité autour des missions diplomatiques étrangères pour parer aux conséquences éventuelles d’une intervention militaire contre le régime syrien.Le Conseil de sécurité libanais, réuni au palais de Baabda à la demande du président de la République Michel Sleiman, a examiné la situation dans le pays à la...