L’Association libanaise pour la franchise a indiqué se rallier à la grève pour protester contre « le manque de coopération de la part des acteurs politiques » avec les organismes économiques.
Après l’annonce mardi du ralliement à la grève de l’Union des syndicats des travailleurs du Liban puis celle, mercredi, de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL), plusieurs syndicats et associations ont franchi le pas hier et apporté leur soutien aux organismes économiques.
Ainsi, l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) a exprimé son « ras-le-bol » dans un communiqué. Faisant suite à une réunion extraordinaire, qui s’est tenue au siège de l’ACB à Beyrouth, le communiqué a appelé l’ensemble des commerçants du pays à se joindre au mouvement.
Même son de cloche de la part du syndicat des entrepreneurs des travaux publics, de l’Association des compagnies d’assurances (ACAL) ou encore du syndicat des courtiers de l’immobilier, qui a exprimé dans un communiqué son soutien « intégral » à l’initiative des organismes économiques. « Nous adhérerons également à toute mesure d’escalade si le gouvernement doit tarder à être formé », a renchéri le syndicat. « Nous avions l’ambition de vivre une ère de prospérité et de construire des tours, les Libanais recommencent aujourd’hui à évoquer les abris souterrains... » a-t-il déploré.
L’Association libanaise pour la franchise (Lebanese Franchise Association, ou LFA) a indiqué pour sa part se rallier à la grève pour protester contre « le manque de coopération de la part des acteurs politiques (...) ». « Nous avons été contraints de tirer la sonnette d’alarme », a relevé le communiqué de la LFA, « face à la situation qui paralyse » la vie économique du pays.
« Cela fait un an et demi que les organismes économiques réitèrent leur mise en garde (...) Nous ne pouvons pas prétendre esquiver la tempête car nous sommes en plein dedans, dans l’œil du cyclone, ainsi que l’illustrent les indicateurs économiques, dans le rouge », a résumé, de son côté, le président de l’Association des industriels du Liban (AIL), Neemat Frem.
Rappelons que les organismes économiques avaient tenu une conférence élargie au mois de juin dernier pour appeler à sauver l’économie « en plein naufrage ». Ils avaient alors demandé aux responsables politiques de respecter la déclaration de Baabda qui stipule la distanciation du Liban vis-à-vis des crises régionales et notamment syrienne. Réunis au BIEL, à Beyrouth, ils avaient poussé « un cri de colère », et appelé à l’apaisement et au dialogue pour que la vie économique reprenne son cours.
TANT MIEUX. IL ÉTAIT TEMPS ! LES "GENS" ÉTAIENT EN TRAIN D'ÊTRE ASPHYXIÉS.... !
12 h 41, le 30 août 2013