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À La Une - L'homme de la semaine (en images)

Martin Luther King, l'homme d'un rêve

Commémoration des 50 ans du discours du célèbre pasteur.

"I have a dream", lance Martin Luther King à la foule réunie le 28 août 1963 à Washington pour l'égalité raciale et la lutte contre la ségrégation. Photo AFP

"Je rêve que dans les terres rouges de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des fermiers esclavagistes seront assis à la même table comme des frères. J’ai fait ce rêve..." 

 

Le 28 août 1963, devant le Mémorial de Lincoln à Washington et au terme d'une marche dans les rues de la ville pour l'égalité raciale, Martin Luther King s'adresse à la foule rassemblée autour de l'immense bassin rectangulaire. Ses phrases que l'Histoire retiendra sont improvisées.

C'est "peut-être l'un des cinq meilleurs discours dans l'histoire des Etats-Unis", a dit Barack Obama mardi. "Les mots qu'il a prononcés à ce moment-là, alors que les enjeux étaient si élevés, et la façon dont il a saisi les espoirs et les rêves d'une génération tout entière, sont à mon avis sans égal", a insisté le président. 

 

Fils de la bourgeoisie noire d'Atlanta (Géorgie), diplômé en sociologie et en théologie, Martin Luther King devient pasteur à Montgomery (Alabama) en 1954. C'est là que, à 29 ans, il commence sa lutte pour les droits civiques, dans une société marquée par les violences contre les Noirs. Alors, lorsque Rosa Parks, secrétaire de l'antenne locale de la NAACP (National association for the advancement of colored people), est condamnée pour avoir refusé de céder sa place dans le bus à un Blanc, le jeune pasteur organise avec d'autres une campagne de boycott des transports publics. Une campagne qui s'achève sur une victoire puisqu'en décembre 1956, la Cour suprême déclare inconstitutionnelles les lois ségrégationnistes dans les bus. Sept ans plus tard, le voilà qui mène la "marche sur Washington pour le travail et la justice". 

 

Aujourd'hui, 50 plus plus tard, Barack Obama lui rend hommage en prononçant un discours dans cette même ville, au pied du Mémorial de Lincoln.

Sur les traces du défenseur des droits civiques, l'une de ses références personnelles, le premier président noir des Etats-Unis a l'intention de "célébrer ce qui a été accompli par tous ces gens grâce auxquels nous sommes là aujourd'hui", a-t-il expliqué mardi à une radio. Mais, face à l'immense esplanade du "Mall", à l'autre bout de laquelle il a été investi deux fois à la présidence, il voudra aussi rappeler "qu'il y a encore du travail à accomplir".

Barack Obama a aussi prévenu  que son intervention "ne sera pas aussi bonne" que celle du pasteur d'Atlanta.

 

King a été assassiné par un ségrégationniste blanc le 4 avril 1968 à l'âge de 39 ans. Il a adressé ses dernières paroles à Ben Branch, un ami musicien qui devait se produire le soir même lors d'une réunion publique : "Ben, prévois de jouer Precious Lord, Take My Hand à la réunion de ce soir. Joue-le de la plus belle manière".

 

 

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