La députée Bahia Hariri a effectué hier une tournée à Tripoli pour se rendre au chevet des proches des victimes. Accompagnée d’une délégation de Saïda, formée entre autres du mufti de la ville, cheikh Sélim Soussane, et du coordinateur général du courant du Futur au Liban-Sud, Nasser Hammoud, Mme Hariri a voulu « transmettre aux Tripolitains la solidarité du Premier ministre Saad Hariri face au terrorisme ».
La députée de Saïda a d’ailleurs lancé, au cours de la réunion du courant du Futur qu’elle a présidée, une initiative humanitaire de Saad Hariri pour la ville nordiste, qui consiste à assurer des secours dans de brefs délais aux personnes lésées par les deux attentats.
À son arrivée à Tripoli tôt dans la matinée, Mme Hariri s’est rendue au domicile de l’ex-directeur des FSI, le général Achraf Rifi, près de la mosquée al-Salam où a été perpétré le premier attentat. La députée a inspecté les dégâts matériels occasionnés par l’explosion à la résidence du général Rifi, avant de se rendre sur les lieux de l’attentat et de visiter la mosquée al-Salam, où elle a rencontré le vice-président du Conseil supérieur islamique chérié, l’ancien ministre Omar Meskawi. En compagnie de l’ancien directeur des FSI, la députée de Saïda s’est ensuite rendue au domicile du député Mohammad Kabbara, où elle a assisté à une réunion en présence du responsable du courant du Futur au Liban-Nord, l’ancien député Moustapha Allouche, et du conseiller de Saad Hariri pour les affaires du Liban-Nord, Abdel Ghani Kabbara, avant de visiter le domicile du député Samir Jisr, puis de cheikh Sélim Raféi, en présence notamment de MM. Rifi et Kabbara.
Bahia Hariri s’est ensuite rendue avec la délégation au chevet des blessés atteints dans les deux attentats, à l’hôpital al-Haykaliyé, avant de retourner à la mosquée al-Salam où elle a rencontré cheikh Bilal Baroudi, en présence notamment du chef de la municipalité de Tripoli, Nader Ghazal.
Prenant la parole devant les journalistes, Mme Hariri a déclaré : « Ce qui s’est produit à Tripoli est un crime dirigé contre l’unicité dans la diversité que représente la ville, et la volonté de préserver cette diversité. Ceux qui se livrent à ces actes criminels visent le pays dans son ensemble. Lorsqu’ils ont tué Rafic Hariri, ils ont visé tout le Liban. Lorsque deux attentats terroristes se déroulent à Tripoli, c’est la formule et le message du Liban qu’ils visent. Lorsqu’ils visent Roueiss, c’est la même formule qu’ils prennent pour cible. Il est temps que les Libanais vivent en sécurité et en paix. Il n’y a pas plus important que cette volonté libanaise de vivre ensemble. Les Libanais tiendront bon contre l’injustice et contre toute tentative de détruire le Liban, mais ils ne veulent pas d’une régression ; ils ne veulent pas de choc. Ils veulent vivre ensemble en sécurité et en paix. »
Bahia Hariri a ensuite rendu visite aux blessés dans les hôpitaux d’al-Nini et d’al-Mazloum, avant de présider une réunion au QG du courant du Futur à Tripoli. Elle a prononcé une allocution dans ce cadre, mettant l’accent sur « la volonté libanaise de ne pas se laisser aller à n’importe quel genre de confrontation ou de perdre la boussole ». « Ce n’est pas une communauté qui est visée, mais le projet de l’État, comme à Roueiss », a-t-elle souligné, avant de lancer l’initiative de Saad Hariri pour venir au secours des habitants.
Le député Samir Jisr a également pris la parole pour appeler les habitants à coordonner avec les forces de sécurité et pour réclamer la mise en place d’un plan sécuritaire selon une feuille de route et des mesures de prévention précises autour des lieux de culte.
En soirée, la section estudiantine du courant du Futur a organisé une marche pour la paix et contre le terrorisme, sous le slogan : « Tripoli ne se laissera pas entraîner dans la discorde », à laquelle a notamment pris part l’ancien député Allouche.
La députée de Saïda a d’ailleurs lancé, au cours de la réunion du courant du Futur qu’elle a présidée, une initiative humanitaire de Saad Hariri pour la ville nordiste, qui consiste à assurer des secours dans de brefs délais aux personnes lésées par les deux attentats.
À son arrivée à Tripoli tôt dans la matinée, Mme Hariri s’est rendue au domicile de l’ex-directeur des FSI, le général Achraf Rifi, près de la mosquée al-Salam où a été perpétré le premier attentat. La députée a inspecté les dégâts matériels occasionnés par l’explosion à la résidence du général Rifi, avant de se rendre sur les lieux de l’attentat et de visiter la mosquée al-Salam, où elle a rencontré le vice-président du Conseil supérieur islamique chérié, l’ancien ministre Omar Meskawi. En compagnie de l’ancien directeur des FSI, la députée de Saïda s’est ensuite rendue au domicile du député Mohammad Kabbara, où elle a assisté à une réunion en présence du responsable du courant du Futur au Liban-Nord, l’ancien député Moustapha Allouche, et du conseiller de Saad Hariri pour les affaires du Liban-Nord, Abdel Ghani Kabbara, avant de visiter le domicile du député Samir Jisr, puis de cheikh Sélim Raféi, en présence notamment de MM. Rifi et Kabbara.
Bahia Hariri s’est ensuite rendue avec la délégation au chevet des blessés atteints dans les deux attentats, à l’hôpital al-Haykaliyé, avant de retourner à la mosquée al-Salam où elle a rencontré cheikh Bilal Baroudi, en présence notamment du chef de la municipalité de Tripoli, Nader Ghazal.
Prenant la parole devant les journalistes, Mme Hariri a déclaré : « Ce qui s’est produit à Tripoli est un crime dirigé contre l’unicité dans la diversité que représente la ville, et la volonté de préserver cette diversité. Ceux qui se livrent à ces actes criminels visent le pays dans son ensemble. Lorsqu’ils ont tué Rafic Hariri, ils ont visé tout le Liban. Lorsque deux attentats terroristes se déroulent à Tripoli, c’est la formule et le message du Liban qu’ils visent. Lorsqu’ils visent Roueiss, c’est la même formule qu’ils prennent pour cible. Il est temps que les Libanais vivent en sécurité et en paix. Il n’y a pas plus important que cette volonté libanaise de vivre ensemble. Les Libanais tiendront bon contre l’injustice et contre toute tentative de détruire le Liban, mais ils ne veulent pas d’une régression ; ils ne veulent pas de choc. Ils veulent vivre ensemble en sécurité et en paix. »
Bahia Hariri a ensuite rendu visite aux blessés dans les hôpitaux d’al-Nini et d’al-Mazloum, avant de présider une réunion au QG du courant du Futur à Tripoli. Elle a prononcé une allocution dans ce cadre, mettant l’accent sur « la volonté libanaise de ne pas se laisser aller à n’importe quel genre de confrontation ou de perdre la boussole ». « Ce n’est pas une communauté qui est visée, mais le projet de l’État, comme à Roueiss », a-t-elle souligné, avant de lancer l’initiative de Saad Hariri pour venir au secours des habitants.
Le député Samir Jisr a également pris la parole pour appeler les habitants à coordonner avec les forces de sécurité et pour réclamer la mise en place d’un plan sécuritaire selon une feuille de route et des mesures de prévention précises autour des lieux de culte.
En soirée, la section estudiantine du courant du Futur a organisé une marche pour la paix et contre le terrorisme, sous le slogan : « Tripoli ne se laissera pas entraîner dans la discorde », à laquelle a notamment pris part l’ancien député Allouche.
La députée Bahia Hariri a effectué hier une tournée à Tripoli pour se rendre au chevet des proches des victimes. Accompagnée d’une délégation de Saïda, formée entre autres du mufti de la ville, cheikh Sélim Soussane, et du coordinateur général du courant du Futur au Liban-Sud, Nasser Hammoud, Mme Hariri a voulu « transmettre aux Tripolitains la solidarité du Premier ministre...