Père spirituel du cinéma militant et socialement engagé, reconnu comme l’un des grands noms du cinéma social européen, mais aussi comme le digne héritier du Free Cinema et d’un cinéma britannique indépendant d’ascendance documentaire, Ken Loach se prépare, dit-on, à prendre sa retraite. Le cinéaste le plus primé au cours des dernières décennies – il a reçu notamment la Palme d’or au Festival de Cannes en 2006 pour Le Vent se lève – s’est démarqué avec un style naturaliste axé sur une étude sans concession de la misère en Grande-Bretagne et du ravage des politiques publiques. Alors que le cinéaste britannique de 77 ans est en train de tourner actuellement en Irlande le film Jimmy’s Hall, la productrice de longue date de Loach, Rebecca O’Brien, affirme que le réalisateur est en train de préparer certains projets documentaires, mais il semble que ce soit fini avec les films de fiction. Il compte donc « se retirer au sommet » avec Jimmy’s Hall. Le drame historique, qui se déroule en 1932, se penche sur la vie du dirigeant communiste irlandais James Gralton. Après un séjour de 10 ans à New York, il rentre sur sa terre natale pour y rouvrir une salle de danse qu’il a construite en 1921.
(Source : Screen Daily)
Père spirituel du cinéma militant et socialement engagé, reconnu comme l’un des grands noms du cinéma social européen, mais aussi comme le digne héritier du Free Cinema et d’un cinéma britannique indépendant d’ascendance documentaire, Ken Loach se prépare, dit-on, à prendre sa retraite. Le cinéaste le plus primé au cours des dernières décennies – il a reçu notamment la...
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