Plusieurs bâtiments ont été endommagés dans l'attentat survenu dans la banlieue sud de Beyrouth le 15 août 2013. AFP PHOTO/STR
Les responsables libanais ont condamné et dénoncé, jeudi, l'attentat qui a secoué peu après 18h, la banlieue-sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
Cet attentat, le deuxième du genre en moins de deux mois, a fait au moins 14 morts et plus de 200 blessés, selon un bilan préliminaire diffusé par les médias locaux.
Le président de la République, Michel Sleiman, a qualifié l'attentat d'"acte lâche", tout en assurant que ce genre d'attaques relève du terrorisme. M. Sleiman a pointé Israël du doigt estimant que l’État hébreu tente de déstabiliser le Liban.
Même son de cloche du côté du chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt qui a condamné l'explosion tout en accusant Israël. "Cette explosion terroriste a visé des innocents (...) Israël a perpétré cette attaque afin de se venger (du Hezbollah) après son échec lors du conflit de juillet 2006", a affirmé M. Joumblatt.
"Cet attentat vise tous le Liban et non seulement la banlieue-sud de Beyrouth", a-t-il ajouté.
(Diaporama : Les images de l'attentat dans la banlieue-sud de Beyrouth)
Pour sa part, le Premier ministre désigné Tammam Salam, a également dénoncé l'explosion tout en appelant les forces politiques du pays à travailler ensemble afin de former un nouveau Cabinet.
"L'intérêt de la nation est une priorité et nous devons préserver la stabilité de notre société", a-t-il dit.
Désigné le 6 avril dernier, M. Salam peine toujours à former un nouveau gouvernement en raison notamment de l'impact de la crise syrienne sur le Liban.
De son côté, le chef du gouvernement sortant Nagib Mikati a décrété un jour de deuil national et convoqué une réunion d'urgence du Conseil supérieur de défense.
Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri a qualifié l'explosion dans la banlieue-sud de Beyrouth de "crime odieux" contre des citoyens innocents. "Tous les Libanais condamnent cet attentat et se solidarisent avec les habitants de la région affectée".
L'ancien Premier ministre a appelé les citoyens à la retenue et "à empêcher ce genre d'incidents d'engendrer le conflit interne voulu par les ennemis" du Liban.
L'ancien président Amine Gemayel a estimé que ce "crime" vise tous le Liban. Son fils, le député Samy Gemayel a appelé les Libanais à se solidariser avec les habitants de la banlieue-sud de Beyrouth.
Le chef du courant des Marada Sleiman Frangié a aussi condamné l'attentat assurant que ces attaques ne font que "renforcer la résistance et ses partisans".
Cet attentat, le deuxième du genre en moins de deux mois, a fait au moins 14 morts et plus de 200 blessés, selon un bilan préliminaire diffusé par les médias locaux.Le président de la République, Michel Sleiman, a qualifié l'attentat d'"acte lâche", tout en assurant que ce genre d'attaques relève du terrorisme. M. Sleiman a pointé Israël du doigt estimant que l’État hébreu tente de déstabiliser le Liban. Même son de cloche du côté du chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt qui a condamné l'explosion tout en accusant Israël. "Cette explosion terroriste a visé des innocents (...) Israël a perpétré cette attaque afin de se venger (du Hezbollah)...
Pendant ce temps, c'est le terrorisme qui est en train de vaincre le Liban au nez et à la barbe de la résistance de m... ! Merci qui ?
00 h 43, le 17 août 2013