El-Qaëda a subi hier une nouvelle attaque de drone, probablement américain, au Yémen. L’attaque, la cinquième en onze jours, a coûté à el-Qaëda sept de ses hommes qui circulaient en voiture dans le sud du pays, a indiqué une source tribale. Les États-Unis sont les seuls à disposer de ce type d’appareils dans la région.
Les cinq attaques menées depuis le 28 juillet dans le sud, le sud-est et l’est de Sanaa ont fait au total 24 morts. Ce nouveau raid intervient au lendemain de l’évacuation par les États-Unis de dizaines d’employés de leur ambassade à Sanaa en invoquant une « menace imminente » d’attentats d’el-Qaëda. Sanaa a regretté ces évacuations en estimant qu’elles nuisaient à sa collaboration avec ses alliés internationaux contre la branche locale du réseau, el-Qaëda dans la péninsule Arabique (AQPA), considérée comme la plus active de la nébuleuse extrémiste par les États-Unis.
Dans un communiqué, l’ambassade yéménite à Washington a assuré que les autorités de Sanaa avaient pris « toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des missions étrangères ».
Parlant d’un niveau de risque « extrêmement élevé » au Yémen, la diplomatie américaine a « réduit » à un niveau minimal le nombre de personnes restant dans son ambassade. Cette chancellerie avait été frappée en septembre 2008 par un attentat attribué à el-Qaëda et qui avait fait 19 morts.
Les États-Unis ont également pressé tous leurs ressortissants au Yémen de « partir immédiatement ».
D’après le chef d’état-major américain Martin Dempsey, les risques posés par la filiale d’el-Qaëda au Yémen concernent tous les intérêts occidentaux et les pays européens ont d’ailleurs emboîté le pas à leurs alliés américains.
Londres a fait évacuer tout son personnel de son ambassade à Sanaa et placé sa marine marchande en état d’alerte maximum. L’Allemagne maintenait hier son ambassade fermée. Les Pays-Bas, tout comme la Belgique, ont conseillé à leurs ressortissants de quitter le Yémen « au plus vite » et Rome a mis en garde face au « risque particulièrement élevé » d’enlèvements d’Italiens. La France pour sa part a décidé de prolonger la fermeture de son ambassade jusqu’au 11 août inclus et de limiter la présence de ses personnels diplomatiques au « strict minimum », a annoncé hier le ministère des Affaires étrangères.
Le risque d’attentats à Sanaa est pris au sérieux par les autorités yéménites qui disent craindre une infiltration dans la capitale de nombreux affiliés d’el-Qaëda qui seraient prêts à entrer en action.
L’une des sources de sécurité yéménites a indiqué sous le couvert de l’anonymat que la crainte se concentre sur un risque d’attentats aux voitures piégées. « Les services de sécurité sont engagés dans une course contre la montre pour prévenir tout risque d’attentat dans la capitale », a-t-elle souligné.
Le dispositif de sécurité déployé à Sanaa ne concerne pas seulement les ambassades occidentales mais aussi les principaux bâtiments publics de la capitale, selon la même source.
(Source : AFP)
Les cinq attaques menées depuis le 28 juillet dans le sud, le sud-est et l’est de Sanaa ont fait au total 24 morts. Ce nouveau raid intervient au lendemain de l’évacuation par les États-Unis de dizaines d’employés de leur ambassade à Sanaa en invoquant une « menace imminente » d’attentats d’el-Qaëda. Sanaa a regretté ces évacuations en estimant qu’elles nuisaient à sa collaboration avec ses alliés internationaux contre la branche locale du réseau, el-Qaëda dans la péninsule Arabique (AQPA), considérée comme la plus active de la nébuleuse extrémiste par les États-Unis.
Dans un communiqué, l’ambassade yéménite à Washington a assuré que les autorités de Sanaa avaient pris « toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des missions étrangères ».
Parlant d’un niveau de risque « extrêmement élevé » au Yémen, la diplomatie américaine a « réduit » à un niveau minimal le nombre de personnes restant dans son ambassade. Cette chancellerie avait été frappée en septembre 2008 par un attentat attribué à el-Qaëda et qui avait fait 19 morts.
Les États-Unis ont également pressé tous leurs ressortissants au Yémen de « partir immédiatement ».
D’après le chef d’état-major américain Martin Dempsey, les risques posés par la filiale d’el-Qaëda au Yémen concernent tous les intérêts occidentaux et les pays européens ont d’ailleurs emboîté le pas à leurs alliés américains.
Londres a fait évacuer tout son personnel de son ambassade à Sanaa et placé sa marine marchande en état d’alerte maximum. L’Allemagne maintenait hier son ambassade fermée. Les Pays-Bas, tout comme la Belgique, ont conseillé à leurs ressortissants de quitter le Yémen « au plus vite » et Rome a mis en garde face au « risque particulièrement élevé » d’enlèvements d’Italiens. La France pour sa part a décidé de prolonger la fermeture de son ambassade jusqu’au 11 août inclus et de limiter la présence de ses personnels diplomatiques au « strict minimum », a annoncé hier le ministère des Affaires étrangères.
Le risque d’attentats à Sanaa est pris au sérieux par les autorités yéménites qui disent craindre une infiltration dans la capitale de nombreux affiliés d’el-Qaëda qui seraient prêts à entrer en action.
L’une des sources de sécurité yéménites a indiqué sous le couvert de l’anonymat que la crainte se concentre sur un risque d’attentats aux voitures piégées. « Les services de sécurité sont engagés dans une course contre la montre pour prévenir tout risque d’attentat dans la capitale », a-t-elle souligné.
Le dispositif de sécurité déployé à Sanaa ne concerne pas seulement les ambassades occidentales mais aussi les principaux bâtiments publics de la capitale, selon la même source.
(Source : AFP)
El-Qaëda a subi hier une nouvelle attaque de drone, probablement américain, au Yémen. L’attaque, la cinquième en onze jours, a coûté à el-Qaëda sept de ses hommes qui circulaient en voiture dans le sud du pays, a indiqué une source tribale. Les États-Unis sont les seuls à disposer de ce type d’appareils dans la région.Les cinq attaques menées depuis le 28 juillet dans le sud, le...