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Culture

Une bonne dose de ziyadiyyat à Zouk

C’est par l’hymne national libanais que Ziad Rahbani entame son concert. Une tradition à laquelle ne déroge jamais, paraît-il, cet enfant terrible du clan Rahbani, rebelle ironique et philosophe narquois, dont les pièces de théâtre qui disséquaient l’actualité sociopolitique du Liban des années 70 brillent par leur génie, leur intemporalité et leur extrême lucidité. Un Koullouna donc qui sonne également l’ouverture du Festival international de Zouk Mikael 2013. Full House et guichets fermés bien avant la date du concert, laissant des fans déçus de ne pouvoir faire partie des presque 3 000 spectateurs présents ce soir-là.
Mais, bonne nouvelle, Ziad, qui multiplie semble-t-il ses apparitions dernièrement raréfiées, est à l’affiche du festival Beirut Holidays le 10 août aux Souks de Beyrouth, dans le centre-ville. Une soirée jazzistique baptisée Dakt durant laquelle il sera entouré de Cinda Ramseur, Claudia Patrice, Pearl Ramsey and Manal Semaan. Cette dernière a également assuré la partie vocale aux côtés de Sélim Lahham lors du concert de Zouk Mikael. Avec Ziad lui-même se partageant entre son clavier (chéri) et le chant (avec sa voix nonchalante et grave, mais c’est pas grave). De Lawla Foushat el-Amali à Talfan Ayache, en passant par Chou Hal Iyyam Li Wsolnala ou Kifak Inta, il offre à l’assistance enchantée (lorsqu’on fait partie des détracteurs de Ziad, il vaut mieux éviter ses concerts, n’est-ce-pas?) ses feyrouziyat et ses jazziyat. Bref, un Ziad Summer Night rafraîchissant, remuant et citronné.

M.G.H.
C’est par l’hymne national libanais que Ziad Rahbani entame son concert. Une tradition à laquelle ne déroge jamais, paraît-il, cet enfant terrible du clan Rahbani, rebelle ironique et philosophe narquois, dont les pièces de théâtre qui disséquaient l’actualité sociopolitique du Liban des années 70 brillent par leur génie, leur intemporalité et leur extrême lucidité. Un...

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