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Liban

Un crocodile... dans le fleuve de Beyrouth

La photo du crocodile repéré par une équipe du journal « al-Joumhouria » dans le fleuve de Beyrouth.

Le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec le conseil municipal de Beyrouth et des ONG spécialisées dans la protection des animaux, s’efforce à trouver un refuge au crocodile repéré dans le fleuve de Beyrouth, que ce soit au Liban ou à l’étranger. C’est ce qu’a affirmé à L’Orient-Le Jour Jason Maer, de l’ONG Animals Lebanon. Il a expliqué que l’ONG collabore dans ce cadre avec la Fédération internationale pour la préservation de la nature (IUCN – International Union for Conservation of Nature).


Hier, le quotidien al-Joumhouria a indiqué que suite à des rumeurs faisant état de la présence de plusieurs crocodiles dans le fleuve de Beyrouth, une équipe de ses journalistes a mené l’enquête. Au bout de deux semaines, elle a réussi à repérer un jeune reptile « âgé de trois à cinq ans ».

 


« Soit le crocodile a échappé à un petshop, soit son propriétaire s’en est débarrassé en le jetant dans le fleuve », estime Jason Maer, expliquant que les crocodiles sont introduits de manière illégale au Liban.
« Notre principal souci est d’assurer la sécurité du crocodile et de la population environnante, mais nous craignons que des particuliers n’essaient de le capturer par eux-mêmes, ajoute-t-il. Dès demain (aujourd’hui), nous mettrons au point un plan pour le saisir. » Mais la mission ne semble pas des plus simples d’autant que le crocodile ne dépasse pas un mètre. De plus, « nous ne pouvons pas l’appâter pour l’attirer vers une cage, puisque le lit du fleuve regorge de nourriture », précise Jason Maer.


À la question de savoir si le reptile est dangereux, Jason Maer note qu’« à ce stade, il ne va pas attaquer quelqu’un ». Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un animal qui « n’est pas inoffensif ».
C’est ce qu’a indiqué d’ailleurs le vétérinaire Walid Darwiche qui, contacté par al-Joumhouria, a précisé que le crocodile qui apparaît sur la vidéo diffusée hier par le quotidien est connu sous le nom de crocodile du Nil ou « crocodylus niloticus », un reptile parmi les plus dangereux de son espèce. Il a indiqué en outre que « le Liban n’est pas un habitat naturel pour ce genre d’animaux ».

Le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec le conseil municipal de Beyrouth et des ONG spécialisées dans la protection des animaux, s’efforce à trouver un refuge au crocodile repéré dans le fleuve de Beyrouth, que ce soit au Liban ou à l’étranger. C’est ce qu’a affirmé à L’Orient-Le Jour Jason Maer, de l’ONG Animals Lebanon. Il a expliqué que l’ONG...

commentaires (4)

Nous pouvons faire comme l'Australie ...l'offrir au Prince George...!

M.V.

12 h 01, le 25 juillet 2013

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Commentaires (4)

  • Nous pouvons faire comme l'Australie ...l'offrir au Prince George...!

    M.V.

    12 h 01, le 25 juillet 2013

  • il faut nourir ces crocodiles, dont jeter tout vos hommes politique dans la rivière en espérant que les pauvres bêtes n'auront pas une intoxication alimentaire avec leur viande avarié

    Talaat Dominique

    11 h 41, le 25 juillet 2013

  • ET COMBIEN SUR LA TERRE FERME ?

    SAKR LOUBNAN

    09 h 33, le 25 juillet 2013

  • Enfin nos responsables ont un souci la sécurité du crocodile .Espérons peut être avec leur nouvelle mission ils ne verseront plus les larmes de crocodile pour le sort du pays . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    08 h 15, le 25 juillet 2013

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