Une trentaine de combattants jihadistes et kurdes ont été tués en deux jours de heurts dans le nord de la Syrie, qui ont abouti à un sérieux revers pour les fondamentalistes dans une ville frontalière avec la Turquie. « Au moins 19 combattants du Front (jihadiste) al-Nosra et 10 combattants kurdes ont été tués depuis avant-hier lors de violents affrontements qui se poursuivent dans la région pétrolière de Hassaka », a ainsi indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Les combattants kurdes syriens ont infligé une cuisante défaite à al-Nosra et à l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), en les chassant de la localité frontalière de Ras al-Aïn. Après de violents combats, les forces kurdes se sont également emparées du village de Qasrouq, situé dans la même région. Les combattants kurdes sont une milice liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme terroriste en Turquie.
Ailleurs en Syrie, à Saraqeb, cinq personnes ont trouvé la mort, dont une femme, lors d’un raid aérien au cours duquel quatre missiles ont été tirés entraînant l’effondrement d’un immeuble.
Zaatari
Par ailleurs, le secrétaire d’État américain John Kerry a visité le camp de Zaatari en Jordanie. M. Kerry a d’abord survolé en hélicoptère les centaines de tentes et de préfabriqués écrasés de soleil et de poussière, alignés dans le désert. Une fois au sol, il a discuté pendant près de trois quarts d’heure avec une demi-douzaine de réfugiés, qui ont exprimé leur colère devant l’incapacité de la communauté internationale à faire cesser le bain de sang en Syrie. Les réfugiés ont aussi demandé à M. Kerry de faire instaurer des zones d’exclusion aérienne et de bloquer les arrivées d’armes d’Iran et de combattants du Hezbollah. Le visage marqué, M. Kerry a répondu : « Beaucoup d’options différentes sont examinées. Je regrette que cela ne soit pas si simple. Comme vous le savez, cela fait 12 ans que nous menons deux guerres. »
Le chef d’état-major de l’armée britannique sortant, David Richards, estime de son côté que la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire syrien serait inefficace sans intervention militaire, dans une interview au Daily Telegraph.
La Grande-Bretagne a renoncé à armer les rebelles syriens et n’exclut pas que le président Bachar el-Assad puisse rester au pouvoir pendant encore plusieurs années, a-t-on appris parallèlement auprès de sources au fait du dossier à Londres.
Enfin, la France « n’a pas modifié sa position » de ne pas livrer d’armes létales à l’opposition syrienne, a déclaré le chef ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, avant la tenue lundi à Bruxelles d’un Conseil européen notamment consacré à la Syrie.
Les combattants kurdes syriens ont infligé une cuisante défaite à al-Nosra et à l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), en les chassant de la localité frontalière de Ras al-Aïn. Après de violents combats, les forces kurdes se sont également emparées du village de Qasrouq, situé dans la même région. Les combattants kurdes sont une milice liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme terroriste en Turquie.
Ailleurs en Syrie, à Saraqeb, cinq personnes ont trouvé la mort, dont une femme, lors d’un raid aérien au cours duquel quatre missiles ont été tirés entraînant l’effondrement d’un immeuble.
Zaatari
Par ailleurs, le secrétaire d’État américain John Kerry a visité le camp de Zaatari en Jordanie. M. Kerry a d’abord survolé en hélicoptère les centaines de tentes et de préfabriqués écrasés de soleil et de poussière, alignés dans le désert. Une fois au sol, il a discuté pendant près de trois quarts d’heure avec une demi-douzaine de réfugiés, qui ont exprimé leur colère devant l’incapacité de la communauté internationale à faire cesser le bain de sang en Syrie. Les réfugiés ont aussi demandé à M. Kerry de faire instaurer des zones d’exclusion aérienne et de bloquer les arrivées d’armes d’Iran et de combattants du Hezbollah. Le visage marqué, M. Kerry a répondu : « Beaucoup d’options différentes sont examinées. Je regrette que cela ne soit pas si simple. Comme vous le savez, cela fait 12 ans que nous menons deux guerres. »
Le chef d’état-major de l’armée britannique sortant, David Richards, estime de son côté que la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire syrien serait inefficace sans intervention militaire, dans une interview au Daily Telegraph.
La Grande-Bretagne a renoncé à armer les rebelles syriens et n’exclut pas que le président Bachar el-Assad puisse rester au pouvoir pendant encore plusieurs années, a-t-on appris parallèlement auprès de sources au fait du dossier à Londres.
Enfin, la France « n’a pas modifié sa position » de ne pas livrer d’armes létales à l’opposition syrienne, a déclaré le chef ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, avant la tenue lundi à Bruxelles d’un Conseil européen notamment consacré à la Syrie.
Une trentaine de combattants jihadistes et kurdes ont été tués en deux jours de heurts dans le nord de la Syrie, qui ont abouti à un sérieux revers pour les fondamentalistes dans une ville frontalière avec la Turquie. « Au moins 19 combattants du Front (jihadiste) al-Nosra et 10 combattants kurdes ont été tués depuis avant-hier lors de violents affrontements qui se poursuivent dans la...