Peu avant son arrivée, des partisans du Hezbollah s’étaient rassemblés sur le lieu de l’explosion pour crier leur rage et souhaiter longue vie à son secrétaire général, Hassan Nasrallah. À la vue du ministre, certains d’entre eux ont commencé à crier : « Ceux qui cachent Assir (Ahmad el-Assir, imam de la mosquée Bilal ben Rabbah disparu durant les événements de Abra) ne sont pas les bienvenus à la banlieue sud. »
Quelques individus se sont alors approchés du ministre de l’Intérieur pour le frapper alors que d’autres ont commencé à lancer en sa direction des bouteilles vides et des pierres. L’armée a tiré des coups de feu en l’air, qui ont fait deux blessés, pour disperser les manifestants et permettre à M. Charbel de rejoindre son convoi et de quitter les lieux.
Plus tard, dans un entretien à la presse, M. Charbel devait qualifier l’attentat « d’acte criminel visant à déstabiliser le pays et à provoquer un conflit intercommunautaire entre chiites et sunnites ».
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