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Liban

« Que faisaient les miliciens du Hezbollah à Majdelioun et Saïda ? » s’interroge le courant du Futur

Le bloc parlementaire du Futur a certes vivement condamné hier « toute attaque contre l’armée de la part de n’importe quelle partie et quel qu’en soit le motif ». Cependant, le bloc n’a pas été sans susciter une série d’interrogations à l’attention du commandement de l’armée et des institutions sécuritaires en général concernant le déploiement des miliciens du Hezbollah à Saïda, notamment autour du domicile de la députée Bahia Hariri à Majdelioun.
« L’armée est le bouclier de la patrie et sa barrière protectrice. Toute agression contre la troupe, ses officiers et ses soldats est un acte criminel inacceptable que nous rejetons », a indiqué le groupe parlementaire dans un communiqué à l’issue de sa réunion hebdomadaire qui a eu lieu exceptionnellement à la résidence de la députée de Saïda, Bahia Hariri. Il a également appelé à « poursuivre les criminels et à les sanctionner sévèrement ».
Le bloc du Futur a par ailleurs appelé à la mise en place d’un « plan de sécurité global à Saïda et ses environs en vertu duquel le port d’armes sera interdit pour toutes les parties ». Le communiqué insiste de ce fait sur « la nécessité de fermer les appartements et démanteler les postes sécuritaires appartenant au Hezbollah et ses alliés dans la région, quel que soit le nom employé pour justifier cette présence ». « La ville de Saïda, qui a déclaré clairement son soutien à l’État et à ses institutions militaires et sécuritaires, appelle à ce que la loi soit appliquée à tous les contrevenants, dans toutes les régions », a noté le bloc, rejetant le principe des deux poids deux mesures de la part de l’armée vis-à-vis des différentes parties. « La loi ne saurait être appliquée uniquement à une partie, un groupe ou une région déterminée sans l’autre », a-t-il souligné.
« (...) Il n’est plus permis de faire l’impasse sur certaines exactions sécuritaires et autres phénomènes armés, quelle que soit la partie impliquée, notamment le Hezbollah et ses alliés. La ville et ses habitants ne se tairont plus désormais face à toute violation de leur sécurité et de leur dignité », a ajouté le bloc, qui a réitéré le soutien du public de Saad Hariri à l’État, aux institutions et à l’armée libanaise, ce qui constitue « une garantie de modération face à tout genre d’extrémisme ». « Ce public a le droit d’appeler l’armée à faire respecter la loi et à l’appliquer fermement en adoptant le même critère vis-à-vis de tous, sans double standard », a-t-il indiqué.

Interrogations
Le bloc du Futur a indiqué, en réponse à un communiqué de la direction de l’orientation de l’armée qui appelait les députés de Saïda à prendre une position claire vis-à-vis des événements, que le courant du Futur avait toujours été un partisan invétéré de la légalité, représentée par les institutions publiques et militaires en particulier. Et de poser une série de questions aux différentes institutions sécuritaires : « Qui sont les éléments sécuritaires qui ont ouvert le feu sur le domicile de Rafic Hariri à Majdelioun ? Pourquoi les miliciens du Hezbollah se sont-ils déployés à Abra et Majdelioun dès le début des combats, dressant ouvertement des barrages militaires, inspectant les papiers d’identité et fouillant les véhicules des citoyens dans la région ? Comment les éléments du Hezbollah se sont-ils retrouvés dans la région connue sous le nom de Tallet Mar Élias, qui donne sur Saïda, et pourquoi ont-ils ouvert le feu en direction de certains quartiers de la ville et ont-ils pris part aux combats ? Qu’en est-il des informations disponibles relatives à la participation des éléments du Hezbollah, après la fin de l’opération militaire, à l’organisation de patrouilles armées et à l’inspection d’appartements et d’immeubles, ainsi qu’à l’arrestation de certains individus à Abra ? Le commandement de l’armée est-il au courant de toutes ces affaires dangereuses ? Comment a-t-il réagi à cela ? »
Aussi le bloc a-t-il appelé « l’opinion publique et la société civile à exiger des réponses claires et rapides à ces questions ».
Quelques minutes plus tôt, l’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, a également appelé l’armée libanaise à traiter toutes les parties sous les mêmes critères. « Il n’est pas permis d’en finir avec le groupe d’el-Assir et de garder sous silence les violations de la loi par d’autres parties, à travers les appartements sécuritaires » du Hezbollah, a déclaré M. Siniora, dans le cadre d’une tournée à Abra.
À son tour, Bahia Hariri a affirmé : « Nous ne voulons pas des miliciens du Hezbollah à Saïda, point final. »
Le bloc parlementaire du Futur a certes vivement condamné hier « toute attaque contre l’armée de la part de n’importe quelle partie et quel qu’en soit le motif ». Cependant, le bloc n’a pas été sans susciter une série d’interrogations à l’attention du commandement de l’armée et des institutions sécuritaires en général concernant le déploiement des miliciens...
commentaires (7)

PEUT ETRE QU ILS ONT RÉCUPÉRÉ LE VIEUX QU ILS ONT FABRIQUE POUR EMMERDER LE COURANT DU FUTUR?? IL DOIT ETRE EN SOUS SOL QQPART EN TRAIN DE PARTAGER UNE CHICHA AVEC LE BARBU EN NOIR!!!

CBG

20 h 44, le 26 juin 2013

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Commentaires (7)

  • PEUT ETRE QU ILS ONT RÉCUPÉRÉ LE VIEUX QU ILS ONT FABRIQUE POUR EMMERDER LE COURANT DU FUTUR?? IL DOIT ETRE EN SOUS SOL QQPART EN TRAIN DE PARTAGER UNE CHICHA AVEC LE BARBU EN NOIR!!!

    CBG

    20 h 44, le 26 juin 2013

  • Bah, quand on est mercenaire et tueur professionnel, et grassement payé qui plus est, on obéit aux ordres comme un toutou. Drôle de question.

    Robert Malek

    15 h 48, le 26 juin 2013

  • Roûûûhéh, wala y hémmik ya Sétt Bahia !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 16, le 26 juin 2013

  • LES MILICES ARMÉES, QUEL QUE SOIT LEUR NOM, NE DEVRAIENT POINT SE TROUVER DANS LES VILLES. ON A COMMENCÉ AVEC LE ASSIR, QU'ON EN FINISSE URGEMMENT AVEC TOUS LES AUTRES...

    SAKR LOUBNAN

    11 h 39, le 26 juin 2013

  • LES PAROLES EN L'AIR NE SERVENT À RIEN. PAR CONTRE, CERTAINES IMAGES PRÉSENTÉES SUR LES ÉCRANS DES TV DEVRAIENT ÊTRE CLARIFIÉES...

    SAKR LOUBNAN

    09 h 12, le 26 juin 2013

  • "Bahia Hariri a affirmé : Nous ne voulons pas des miliciens de ce hézébbb à Saïda, point final." ! Enfin c'est dit.... par le Futur et la Hariri ! Wallâh yâ äamméh Classe, ces Hariri ; qu'ils soient Hommes ou Femmes.

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    05 h 35, le 26 juin 2013

  • "Nous ne voulons pas des miliciens du Hezbollah à Saida, point final", dit la députée Bahia Hariri. Si cette fois le courant du Futur n'insiste pas le plus fermement possible sur cette demande et n'obtient pas en un court espace de temps que tous les miliciens dont il s'agit soient délogés une fois pour toutes de Saida et de Abra, eh bien ce courant sera complètement et définitivement démoralisé.

    Halim Abou Chacra

    04 h 43, le 26 juin 2013

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