Mandela, héros d’une société dont le quotidien a changé
OLJ / le 19 juin 2013 à 00h00
Pour de nombreux Sud-Africains, la gratitude envers Nelson Mandela est sans borne car l’ancien président, toujours hospitalisé hier, incarne l’avènement d’une démocratie libérale qui a transformé leur vie quotidienne. « S’il n’y avait pas eu Mandela, je ne serai pas là où je suis », explique Pule Morake, 40 ans, principal du lycée de Suncrest, à une soixantaine de kilomètres au sud de Johannesburg. Il est « le premier Africain à diriger cet établissement » de bon niveau. Mandela « a fait son temps », ajoute-t-il. « Je crois qu’il nous faut surtout célébrer la vie qu’il a menée, et la meilleure chose, c’est de poursuivre le combat pour lequel il s’était levé, la non-violence, la démocratie (...) en apportant notre contribution au pays avec le même altruisme. » Plus modestement, Masiviwe Geledwana, 27 ans, un habitant de Qunu, le village d’enfance de Nelson Mandela, estime également que ce dernier « a changé (sa) vie. Avant je m’éclairais à la bougie. Aujourd’hui nous avons l’électricité, nous avons de l’eau propre, des toilettes sûres au lieu d’aller se soulager dans les fossés ou derrière les arbres », ajoute-t-il. La nouvelle Afrique du Sud s’est également dotée d’un système d’aide sociale qui n’existait pas et permet à environ 16 millions d’habitants de percevoir l’allocation vieillesse ou enfant, principale source de revenus pour la majorité des ménages pauvres. Statistiquement, la classe moyenne noire a atteint une taille équivalente à la classe moyenne blanche, selon l’Institut sur les relations raciales (SAIRR). Mais « c’est davantage l’expansion d’une petite élite que l’essor d’une majorité prospère », met en garde cet institut. « Le défi durable pour le pays est de parvenir à élever davantage de Sud-Africains grâce à l’éducation et l’emploi à une position où ils pourraient, eux ou leurs enfants, rejoindre les classes moyennes. » (Source : AFP)
Pour de nombreux Sud-Africains, la gratitude envers Nelson Mandela est sans borne car l’ancien président, toujours hospitalisé hier, incarne l’avènement d’une démocratie libérale qui a transformé leur vie quotidienne. « S’il n’y avait pas eu Mandela, je ne serai pas là où je suis », explique Pule Morake, 40 ans, principal du lycée de Suncrest, à une soixantaine de...
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