Les avocats palestiniens du boycottage de l’occupation et de la colonisation israéliennes jugent illusoires les négociations que tentent de relancer les États-Unis, appelant à investir plutôt dans cette forme de « résistance pacifique », inspirée de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud.
Les pourparlers de paix « sont absolument inutiles et servent à Israël d’écran de fumée pour continuer sa colonisation », a ainsi déclaré Omar Barghouti, animateur dans les territoires palestiniens de la campagne internationale BDS (boycott, désinvestissement, sanctions). « Nous n’avons aucune confiance, et je crois pouvoir parler pour la majorité des Palestiniens, dans les soi-disant négociations », a-t-il ajouté en marge de la conférence annuelle du BDS à Bethléem, en Cisjordanie, estimant indifférent qu’elles se tiennent pendant un gel total de la colonisation et sur la base des lignes d’avant le début de l’occupation israélienne en juin 1967, comme l’exige le président palestinien Mahmoud Abbas.
Pendant la conférence, dans des discours enflammés, des dirigeants du BDS ont appelé la direction palestinienne à « ne pas jouer le rôle de médiateur entre nous et Israël », mais à œuvrer à l’imposition de sanctions contre l’occupant israélien.
Les militants déplorent en outre les « hésitations » d’acteurs, comme l’Union européenne (UE) et les États-Unis, à prendre des mesures concrètes. « Plus vite l’UE agira, mieux ce sera », a affirmé le député indépendant Moustapha Barghouthi au sujet du projet européen d’imposer un étiquetage distinctif aux produits des colonies israéliennes afin qu’ils ne bénéficient pas des conditions douanières préférentielles prévues par l’accord d’association entre l’UE et Israël.
M. Barghouthi a néanmoins exprimé sa confiance sur l’avenir du boycottage. « Comme l’a dit un des orateurs, ce mouvement qui a commencé par une goutte d’eau est devenu un ruisseau, puis un grand fleuve et se transformera à terme en inondation », a-t-il assuré.
Les pourparlers de paix « sont absolument inutiles et servent à Israël d’écran de fumée pour continuer sa colonisation », a ainsi déclaré Omar Barghouti, animateur dans les territoires palestiniens de la campagne internationale BDS (boycott, désinvestissement, sanctions). « Nous n’avons aucune confiance, et je crois pouvoir parler pour la majorité des Palestiniens, dans les soi-disant négociations », a-t-il ajouté en marge de la conférence annuelle du BDS à Bethléem, en Cisjordanie, estimant indifférent qu’elles se tiennent pendant un gel total de la colonisation et sur la base des lignes d’avant le début de l’occupation israélienne en juin 1967, comme l’exige le président palestinien Mahmoud Abbas.
Pendant la conférence, dans des discours enflammés, des dirigeants du BDS ont appelé la direction palestinienne à « ne pas jouer le rôle de médiateur entre nous et Israël », mais à œuvrer à l’imposition de sanctions contre l’occupant israélien.
Les militants déplorent en outre les « hésitations » d’acteurs, comme l’Union européenne (UE) et les États-Unis, à prendre des mesures concrètes. « Plus vite l’UE agira, mieux ce sera », a affirmé le député indépendant Moustapha Barghouthi au sujet du projet européen d’imposer un étiquetage distinctif aux produits des colonies israéliennes afin qu’ils ne bénéficient pas des conditions douanières préférentielles prévues par l’accord d’association entre l’UE et Israël.
M. Barghouthi a néanmoins exprimé sa confiance sur l’avenir du boycottage. « Comme l’a dit un des orateurs, ce mouvement qui a commencé par une goutte d’eau est devenu un ruisseau, puis un grand fleuve et se transformera à terme en inondation », a-t-il assuré.
Les avocats palestiniens du boycottage de l’occupation et de la colonisation israéliennes jugent illusoires les négociations que tentent de relancer les États-Unis, appelant à investir plutôt dans cette forme de « résistance pacifique », inspirée de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud.Les pourparlers de paix « sont absolument inutiles et servent à Israël d’écran de...
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