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La prorogation ? « Entre six et dix-huit mois... », révèle Siniora

« La modération et l’unité des musulmans doivent prévaloir », assure le chef du bloc parlementaire du Futur, après avoir rencontré Nabih Berry.

M. Berry discutant avec le bloc du Futur à Aïn el-Tiné, hier. Photo Hassan Ibrahim

« Nous sommes à deux doigts de parvenir à un accord », a affirmé hier Fouad Siniora, chef du bloc parlementaire du bloc du Futur, à l’issue d’un entretien de deux heures avec le président de la Chambre, Nabih Berry, que ce dernier a jugé comme étant « plus que positif ».
Prié par les journalistes de dire si la durée de la prorogation du mandat de la Chambre envisagée serait de six ou de dix-huit mois, M. Siniora, qui esquivait toutes les questions sur ce sujet, a laissé glisser « entre six et dix-huit mois »...
L’accord « aura des répercussions positives au Liban ainsi que dans le monde arabe », a ajouté un Fouad Siniora, détendu et semble-t-il convaincu, qui a insisté sur le fait qu’il s’agit « du meilleur accord possible dans la situation actuelle ».
« J’espère que dans les quelques heures qui viennent, nous parviendrons à un accord qui satisfera la plupart des Libanais », a ajouté l’ancien Premier ministre, qui a fait le rapport entre cet accord et les épreuves et écueils sécuritaires auxquels fait face le pays.
Avec une terminologie dont il fait rarement usage, M. Siniora a insisté sur le fait que « les principes de la modération et de l’unité des musulmans » doivent prévaloir.
« Le climat est de plus en plus tendu, a précisé l’ancien Premier ministre, à cause de la violation grave de la politique défendue par le gouvernement, à savoir la politique de distanciation. Une violation qui, du reste, est également contraire à la déclaration de Baabda et à la résolution 1701 de l’ONU (...) Nous sommes convenus, le président de la Chambre et moi, qu’il faut respecter les principes de la modération et de l’unité des musulmans, qui renforcent l’unité des Libanais (...). Il ne faut ménager aucun effort, ni au Liban ni hors du Liban, pour sauvegarder cette unité et éviter la discorde que certains veulent propager. »
M. Siniora, qui a dit avoir téléphoné au commandant de l’armée, a déploré le fait que tant de victimes tombent à Tripoli, au Hermel et à Ersal. Il a répété qu’il faut agir de sorte que prévale la modération. « Il faut empêcher un surcroît de radicalisation au sein des communautés au Liban, avec toutes les conséquences économiques et sociales que ça peut avoir. »
Auparavant, M. Siniora avait clairement affirmé que la loi de 1960 est rejetée « par un grand pan du peuple libanais » et que la loi orthodoxe est « inapplicable » du fait qu’elle contredit « les fondements de la société politique libanaise, la convivialité ».
« Par ailleurs, avait-il ajouté, le délai qui nous sépare de la date des élections (16 juin) est insuffisant pour les organiser. Il fallait donc trouver une alternative, fixer une date pas trop éloignée pour organiser l’échéance constitutionnelle. »
« Nous sommes à deux doigts de parvenir à un accord », a affirmé hier Fouad Siniora, chef du bloc parlementaire du bloc du Futur, à l’issue d’un entretien de deux heures avec le président de la Chambre, Nabih Berry, que ce dernier a jugé comme étant « plus que positif ». Prié par les journalistes de dire si la durée de la prorogation du mandat de la Chambre...

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