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« Celui qui agresse Tripoli en paiera le prix », prévient Rifi

« Tripoli est la ville des chrétiens et des musulmans, des sunnites et des alaouites. Cependant, celui qui l’agressera paiera un prix élevé. »
C’est ce qu’a déclaré hier l’ancien directeur général des FSI, le général Achraf Rifi dans un entretien télévisé au cours duquel il a adressé une mise en garde aux éléments armés alaouites, plus précisément à leur chef de file, Rifaat Ali Eid, qu’il s’est abstenu de nommer directement.
Dans son intervention, l’officier a également pointé un doigt accusateur en direction du Hezbollah, toujours sans le nommer, estimant que la reprise des violences dans la capitale du Nord est une « conséquence de la défaite des combattants pro-Bachar à Qousseir ».


Les combats provoqués à Tripoli « sont la résultante de l’échec encaissé par celui qui a planifié l’offensive à Qousseir. Sa réaction à Tripoli est manifestée suite à ce revers afin de détourner l’attention et d’en faire payer le prix aux habitants du Liban-Nord », a indiqué l’officier, avant d’ajouter : « Celui qui a provoqué la bataille de Qousseir sans avoir fait préalablement des calculs réalistes a commis une grave erreur. »
Interrogé sur sa vision relative à un plan de sécurité qui pourrait protéger Tripoli et ses habitants, le général Rifi a répondu : « Un plan de sécurité suppose en premier lieu un arrêt de l’offensive lancée contre la ville, car les habitants de Tripoli sont dans une situation d’autodéfense uniquement. Ils n’ont agressé personne. »
Dans une allusion à peine voilée aux combattants alaouites, l’officier les a exhortés à suspendre leur attaque contre la ville, qui, a-t-il dit, « ne souhaite s’en prendre à personne. Toutefois, la dignité des Tripolitains passe avant tout et Tripoli a les moyens de se défendre », a-t-il lancé.


L’ancien directeur des FSI a accusé les éléments relevant de Rifaat Ali Eid qu’il a qualifiés « de petites gens », d’avoir « importé par le passé le groupuscule Fateh el-Islam ainsi que les éléments qui ont participé à la bataille du 8 mars. Le Liban-Nord en général et Tripoli en particulier ont réussi à les ramener chez eux dans les linceuls », a-t-il indiqué.
« Les armes ne réussiront pas à intimider les Tripolitains », a encore insisté le général Rifi, se disant « fier » des combattants « qui défendent la ville », entendre les combattants sunnites de Bab el-Tebbaneh. « Tous ceux qui se trouvent à Jabal Mohsen savent que leur capacité militaire est extrêmement réduite (...) La localité de Jabal Mohsen n’a pas les moyens de mener un combat de longue haleine », a-t-il assuré.
« Tout le monde est au courant aujourd’hui des liens entre celui qui se trouve aux commandes à Jabal Mohsen, le régime syrien et le Hezbollah. Tout le monde sait également d’où proviennent ses armes et ses moyens financiers », a conclu le général Rifi.

« Tripoli est la ville des chrétiens et des musulmans, des sunnites et des alaouites. Cependant, celui qui l’agressera paiera un prix élevé. »C’est ce qu’a déclaré hier l’ancien directeur général des FSI, le général Achraf Rifi dans un entretien télévisé au cours duquel il a adressé une mise en garde aux éléments armés alaouites, plus précisément à leur...

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