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Hariri appelle les Tripolitains à ne pas affronter les armes par les armes

L’ancien Premier ministre Saad Hariri a mis en garde contre un complot visant Tripoli et qui serait selon lui ourdi « par les artisans de projets destructeurs qui cherchent à semer la discorde au Liban, à porter un coup à l’identité nationale et arabe de la ville et à l’affaiblir au plan politique ».


« Les instruments de la discorde se déplacent au rythme des événements en Syrie et veulent que les combats à Tripoli constituent une couverture à la guerre que le Hezbollah et le régime syrien mènent contre la ville de Qousseir et la province de Homs », a-t-il affirmé hier dans une déclaration à la presse. « Ils s’efforcent de noyer Tripoli dans un nouveau cycle de guerres de quartier, qui ne font qu’accroître le nombre de victimes, accentuer les destructions et garder l’ensemble du pays à la merci des secousses sécuritaires et des armes que le Hezbollah distribue dans la ville et ailleurs », a poursuivi M. Hariri qui a souligné son soutien aux habitants de la ville et sa détermination à « défendre leur dignité et à repousser les risques de discorde qui les menacent ».


Le chef du courant du Futur a appelé les Tripolitains à « ne pas tomber dans le piège de la confrontation qui leur est tendu par les Syriens et à ne pas affronter les armes par les armes », avant de mettre en garde contre « un projet itinérant de discorde ». Il les a aussi appelés à soutenir les forces de sécurité et l’armée, et à se tenir à leurs côtés pour leur permettre de s’acquitter des missions qui leur sont confiées et de mettre fin à la détérioration de l’état de sécurité dans la ville. « Malgré quelques objections sur la performance de ces forces, il est inadmissible de les attaquer et de mettre en doute leur rôle parce que, en définitive, il n’y a pas d’alternative au projet de l’État, même si les milices armées tentent de saborder son rôle et d’hypothéquer ses institutions », a-t-il fait valoir.


M. Hariri a parallèlement appelé l’armée libanaise à « assumer ses responsabilités pour barrer la voie aux instruments de la discorde, ainsi qu’au transfert d’armes lourdes à des groupes bien connus qui opèrent sous le commandement du régime syrien et de ses partisans ». « L’armée doit utiliser toutes les mesures de dissuasion nécessaires pour mettre fin aux attaques contre les Tripolitains. Tout comme les habitants de cette ville et du Liban-Nord en général s’étaient tenus à leurs côtés le jour où elles avaient été agressées par des mercenaires, et qu’elles avaient remporté une victoire contre eux grâce à ce soutien (en allusion à la guerre de Nahr el-Bared), nous demandons aux forces régulières de protéger cette ville », a-t-il encore dit. Et de poursuivre : « Nous sommes convaincus que l’armée libanaise est en mesure de mettre fin aux souffrances de la population de Tripoli, même si elle doit avoir recours à la force contre les hors-la-loi et contre ceux qui œuvrent pour installer le chaos et provoquer une discorde, pour peu qu’elle prenne une décision en ce sens. »


M. Hariri a ensuite rappelé que le courant du Futur est « porteur d’un projet de construction et de développement parce qu’il croit en l’État, qui demeure une soupape de sécurité pour tous les Libanais, et parce que les armes illégales au service de projets étrangers de divisions ne pourront pas aboutir quelle que soit leur ampleur ». « Preuve en est la décomposition des projets du parti des armes », a-t-il fait remarquer, en allusion au Hezbollah.

L’ancien Premier ministre Saad Hariri a mis en garde contre un complot visant Tripoli et qui serait selon lui ourdi « par les artisans de projets destructeurs qui cherchent à semer la discorde au Liban, à porter un coup à l’identité nationale et arabe de la ville et à l’affaiblir au plan politique ».
« Les instruments de la discorde se déplacent au rythme des...

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