Selon l’agence, le chef du gouvernement a adressé ces circulaires à un certain nombre de ministres « en attirant leur attention sur le fait que le gouvernement n’a pas des compétences exécutives avant d’obtenir la confiance du Parlement ou après sa démission ». Dans ce dernier cas, « son action se limite à l’expédition des affaires courantes, dans l’acception stricte du terme », a ajouté M. Mikati, en rappelant aux ministres qu’« ils ne peuvent pas disposer de crédits importants ou introduire des amendements majeurs à des actions touchant à l’intérêt public ou affectant la situation économique ou politique sous peine d’une révocation des mesures prises ».
Le Premier ministre a précisé qu’il pourrait se trouver contraint de présenter un recours contre les décisions prises en violation des règles en rapport avec l’expédition des affaires courantes, en rappelant qu’il a chargé l’Inspection centrale et la Cour des comptes d’œuvrer, chacune dans le domaine de ses compétences, pour mettre en application le contenu de la circulaire.
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