"Vingt-quatre ans après l'accord de Taëf nous avons eu une opportunité de l'appliquer et d'améliorer la loi électorale, mais nos confrères (Forces libanaises) l'ont fait chuter", a lancé M. Bassil lors d'une conférence de presse. "La loi électorale dit du Rassemblement orthodoxe aurait pu préserver la vie commune et renforcer le rôle des chrétiens dans le pays, tout en assurant un équilibre des pouvoirs", a-t-il ajouté.
L'intervention du ministre aouniste intervient quelques minutes après celle du chef des Forces libanaises Samir Geagea qui a lancé une attaque violente contre le CPL et son chef Michel Aoun.
Ces déclarations interviennent au lendemain du report de la séance parlementaire et de la "mort" de la proposition de loi "orthodoxe", initialement soutenue par tous les partis chrétiens avant que les Forces libanaises (FL) s'en dissocient à la veille de la séance parlementaire.
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