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Liban

Mikati : On ne peut gouverner par le fait accompli

Le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati a estimé qu’un « cabinet non objectif ne peut pas gouverner, puisque le critère du fait accompli ne peut pas préserver le Liban des dangers, tout comme la paralysie des institutions ne peut sauver le pays ». Parallèlement au dossier ministériel, il a évoqué la question de la loi électorale, pour dénoncer une nouvelle fois le projet du Rassemblement orthodoxe. Il s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du site « el-Sawt » (lire par ailleurs).
« Les lois existent pour servir le peuple et renforcer l’appartenance nationale, et toute loi qui se fonde sur des critères sectaires, confessionnels ou communautaires renforcera les divisions entre Libanais. Ainsi, une loi confessionnelle ne peut pas produire un Parlement national, capable de légiférer sur les questions nationales », a affirmé Nagib Mikati. C’est sur la base de cet argument que le Premier ministre démissionnaire a critiqué l’option d’un cabinet de technocrates, indépendamment d’un consensus politique. « Très sincèrement, aucune catégorie, fût-elle majoritaire, ne peut prétendre à la gestion unilatérale du pays, et aucune catégorie, même minoritaire, ne devrait se sentir lésée », a-t-il ajouté. De même, « une loi qui garantit les intérêts de la majorité et annule la représentation d’une partie des Libanais est contraire à l’unité nationale ». « Le Liban n’existe que sur la base de l’équilibre et du consensus entre tous ses fils. Toute tentative d’aller à contre-chemin de cet esprit conduira le Liban à la discorde, en menacera la stabilité et torpillera toutes les composantes de l’union nationale. »

Bou Faour : Nous attendons...
Par ailleurs, le ministre démissionnaire des Affaires sociales, Waël Bou Faour, s’est rendu hier au Grand Sérail. À l’issue de son entretien avec le président Mikati, il a exprimé le souhait que « ceux qui brandissent la loi dite orthodoxe prennent conscience de la menace sérieuse que cette proposition porte à l’unité nationale. Quoi qu’il en soit, nous continuons de parier sur les sages ». Interrogé sur la séance parlementaire prévue aujourd’hui pour le vote d’une nouvelle loi électorale, il a affirmé « attendre cette séance ».
Parmi les autres visiteurs du Grand Sérail hier, le ministre démissionnaire de l’Industrie, Vrej Sabounjian, et le chef de la gendarmerie, le général Joseph Doueihy. Le Premier ministre a également reçu une délégation de la Banque mondiale, emmenée par son directeur exécutif au Moyen-Orient, Mirza Hassan. L’entretien a porté sur les moyens de renforcer la coopération sur des projets futurs, concernant notamment la réhabilitation de l’infrastructure. Une délégation de la commission des Affaires étrangères au sein du Parlement danois, emmenée par son président Per Stig Moller, a évoqué en outre avec Nagib Mikati la question des réfugiés syriens.
Le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati a estimé qu’un « cabinet non objectif ne peut pas gouverner, puisque le critère du fait accompli ne peut pas préserver le Liban des dangers, tout comme la paralysie des institutions ne peut sauver le pays ». Parallèlement au dossier ministériel, il a évoqué la question de la loi électorale, pour dénoncer une nouvelle fois...

commentaires (2)

OU.... je vous corrige BIG MIK... ON NE PEUT GOUVERNER "SOUS" LE FAIT ACCOMPLI !!! Vous n'avez qu'à changer le "PAR" par le "SOUS" ma hék ?

SAKR LOUBNAN

16 h 10, le 15 mai 2013

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Commentaires (2)

  • OU.... je vous corrige BIG MIK... ON NE PEUT GOUVERNER "SOUS" LE FAIT ACCOMPLI !!! Vous n'avez qu'à changer le "PAR" par le "SOUS" ma hék ?

    SAKR LOUBNAN

    16 h 10, le 15 mai 2013

  • Il est signalé encore présent ou existant kifkif, le Little Big Mik évanescent ?

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    06 h 36, le 15 mai 2013

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