Le groupuscule d’extrême gauche turc accusé par les autorités d’Ankara d’avoir perpétré l’attentat de Reyhanli, à la frontière syrienne, est un mouvement clandestin classé comme terroriste par la Turquie et jugé proche du régime de Damas.
Quelques heures à peine après la double explosion qui a fait 46 morts et plus d’une centaine de blessés, le ministre de l’Intérieur Muammer Güler a pointé du doigt la responsabilité de ce groupe baptisé « Acilciler », littéralement les « urgentistes » en turc. Neuf de ses membres, tous de nationalité turque, ont été arrêtés et placés en garde à vue dimanche. M. Güler comme son homologue des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu ont souligné leurs « contacts étroits » avec le régime de Bachar el-Assad et ses « services de renseignements ».
Particulièrement actifs dans les années 1970, les « Acilciler » sont une branche d’un mouvement d’extrême gauche clandestin fondé en 1972, le Parti-Front de libération populaire de Turquie (THKP-C). À la faveur de la répression qui a suivi le coup d’État militaire de 1980, le groupe d’inspiration marxiste s’est mis en sommeil et son chef, Mihraç Ural, originaire de Hatay (Sud), la province turque frontalière de la Syrie où s’est produit l’attentat de samedi, a trouvé refuge en Syrie voisine. Surnommé la « hyène », M. Ural est aujourd’hui âgé de 57 ans et posséderait la nationalité syrienne, selon la presse turque. Plusieurs photos de lui ont été postées sur les réseaux sociaux, où il apparaît en treillis militaire. Le mouvement qu’il dirige, qui est aussi désigné sous le nom de Résistance syrienne sur le sol de ce pays, serait composé de quelque 2 000 militants armés.
Quelques heures à peine après la double explosion qui a fait 46 morts et plus d’une centaine de blessés, le ministre de l’Intérieur Muammer Güler a pointé du doigt la responsabilité de ce groupe baptisé « Acilciler », littéralement les « urgentistes » en turc. Neuf de ses membres, tous de nationalité turque, ont été arrêtés et placés en garde à vue dimanche. M. Güler comme son homologue des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu ont souligné leurs « contacts étroits » avec le régime de Bachar el-Assad et ses « services de renseignements ».
Particulièrement actifs dans les années 1970, les « Acilciler » sont une branche d’un mouvement d’extrême gauche clandestin fondé en 1972, le Parti-Front de libération populaire de Turquie (THKP-C). À la faveur de la répression qui a suivi le coup d’État militaire de 1980, le groupe d’inspiration marxiste s’est mis en sommeil et son chef, Mihraç Ural, originaire de Hatay (Sud), la province turque frontalière de la Syrie où s’est produit l’attentat de samedi, a trouvé refuge en Syrie voisine. Surnommé la « hyène », M. Ural est aujourd’hui âgé de 57 ans et posséderait la nationalité syrienne, selon la presse turque. Plusieurs photos de lui ont été postées sur les réseaux sociaux, où il apparaît en treillis militaire. Le mouvement qu’il dirige, qui est aussi désigné sous le nom de Résistance syrienne sur le sol de ce pays, serait composé de quelque 2 000 militants armés.
Le groupuscule d’extrême gauche turc accusé par les autorités d’Ankara d’avoir perpétré l’attentat de Reyhanli, à la frontière syrienne, est un mouvement clandestin classé comme terroriste par la Turquie et jugé proche du régime de Damas.Quelques heures à peine après la double explosion qui a fait 46 morts et plus d’une centaine de blessés, le ministre de l’Intérieur...