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Vivre avec moins de deux dollars par jour

Seriez-vous capable de relever le défi ? Du 29 avril au 3 mai 2013, plus de 20 000 personnes au Canada, au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, en Australie et aux États-Unis se sont engagées à vivre sous le seuil de la pauvreté en dépensant moins de deux dollars par jour sur la nourriture et les boissons.

« Live Below The Line » (« Vivre sous la ligne ») est une campagne lancée par l’organisation internationale Global Poverty Project dans le but de réduire l’extrême pauvreté. L’idée, selon les organisateurs, est qu’il faut d’abord « essayer de comprendre la pauvreté pour pouvoir lutter efficacement » contre ce phénomène mondial.
« En relevant le défi, vous sensibiliserez ceux qui sont autour de vous à une partie de l’expérience vécue par 1,4 milliard de personnes vivant dans la pauvreté extrême tout en aidant à la combattre », écrivent les organisateurs sur leur site Web. 

Cinq jours durant, les participants sont invités à se limiter à un budget de 10 dollars. Le seuil de la pauvreté extrême a été défini par la Banque mondiale en 2005 comme étant 1,25 USD par jour.

 



« Le coût total de tous les articles que vous consommez doit être inclus dans votre budget, y compris les paquets de riz, de sucre, d’œufs, etc. Vous pouvez toutefois partager le coût des ingrédients parmi une équipe tant et aussi longtemps qu’aucun participant ne dépense plus que son budget », lit-on sur le site livebelowtheline.com. « Vous devez inclure le coût de tout autre aliment que vous obtenez, que ce soit du garde-manger ou du jardin, ou qui vous aura été “offert” par des amis », affirment les organisateurs.
« Il n’y a que l’eau du robinet qui soit gratuite ! » précisent-ils...

En plus du travail de sensibilisation, les participants feront aussi la levée de fonds pour plusieurs organismes partenaires, dont le PAM, l’Unicef, Christian Aid, Oxfam et Save the Children.

 



Pour les intéressés, le site propose également plusieurs idées de menus à moins de deux dollars, dont certains ont été soumis par des chefs étoilés : croquettes aux pommes de terre et au fromage, riz au poulet et aux tomates, cuisses de poulet avec riz et petits pois. Des recettes gourmandes à petit frais, question d’allier le plaisir à la charité...

Parallèlement, en France, une autre campagne relative à la pauvreté vient d’être lancée. Le Mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre appellent les maires de France à « décriminaliser » la misère. « Alors que la pauvreté augmente, une partie de plus en plus importante des ménages en France s’enlise dans les difficultés jusqu’à se retrouver parfois dans la rue », écrivent les organisateurs de la campagne « La pauvreté n’est pas un crime ».

 



« Jusqu’à présent, les pouvoirs publics ont trop souvent fait le choix de la pénalisation. À titre d’exemple, 38 euros d’amende sont parfois demandés, pour avoir mendié, fouillé dans les poubelles ou pour avoir occupé un bout de trottoir... Le traitement répressif de la misère est une réponse intolérable. L’espace public doit demeurer ouvert à tous. »


Sanctionner, arrêter, expulser les sans-abri ne résout rien, selon ces associations. Au contraire, les sanctions « ne font que déplacer le problème et reporte les solutions structurelles que la puissance publique se doit de mettre en place pour mettre fin au « sans-abrisme ». (...) Ne nous trompons pas de combat ! »

 

Seriez-vous capable de relever le défi ? Du 29 avril au 3 mai 2013, plus de 20 000 personnes au Canada, au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, en Australie et aux États-Unis se sont engagées à vivre sous le seuil de la pauvreté en dépensant moins de deux dollars par jour sur la nourriture et les boissons.« Live Below The Line » (« Vivre sous la ligne ») est une campagne lancée par...

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