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Kassem : Un cabinet apolitique n’est « pas réaliste »

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, s’est prononcé hier de façon plus ou moins explicite sur la nature, la forme mais aussi la mission du prochain gouvernement, prenant tout à fait le contre-pied de la conception développée par le Premier ministre désigné, Tammam Salam, et jugeant qu’un cabinet apolitique ne serait « pas réaliste ».
« Nous voulons que le gouvernement soit formé à l’image de cette société et de ses composantes », a lancé cheikh Kassem lors d’une cérémonie. « Tout le monde sait que depuis Taëf, le Conseil des ministres est formé d’un président (du Conseil) et de ministres qui prennent collectivement les décisions. Le Conseil des ministres ne se résume plus à un président qui serait entouré de ses conseillers. C’est un conseil au plein sens du terme et cela signifie que sa composition doit prendre en compte les diverses forces politiques et la nécessité que les décisions soient prises à l’unanimité de ces forces ou bien sous leur influence », a-t-il ajouté.
« Un gouvernement apolitique ne serait pas réaliste, a-t-il poursuivi. Nous appelons à la mise en place d’un cabinet national de rassemblement qui serait le fruit de la concertation entre les diverses composantes et serait formé en vertu des mécanismes constitutionnels pour réaliser trois choses : premièrement, il est censé diriger le pays dans tous les aspects de la gestion ; deuxièmement, il doit superviser les élections législatives en temps nécessaire et en vertu d’une loi qui ferait l’objet d’un accord entre les Libanais ; et, troisièmement, il doit préserver la stabilité sécuritaire et politique. »
« Ces tâches sont importantes et le gouvernement se doit de les assumer que sa durée de vie soit d’un mois, de deux ou de trois ou même d’un an, de deux ou de trois », a encore dit cheikh Kassem.
Pour le numéro deux du Hezbollah, « nous pouvons gérer nos affaires au Liban sans diktat politique de la part de quiconque, ni de l’Amérique, ni de quelqu’un d’autre. Voilà pourquoi nous disons à l’ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, que nous savons gérer nos affaires en coopération avec tous les partenaires et que nous n’avons pas besoin de ses conseils, ni en ce qui concerne les élections ni sur d’autres sujets ».
« Il nous est possible au Liban de gérer nos affaires abstraction faite de l’évolution de la crise syrienne », a encore dit cheikh Kassem.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, s’est prononcé hier de façon plus ou moins explicite sur la nature, la forme mais aussi la mission du prochain gouvernement, prenant tout à fait le contre-pied de la conception développée par le Premier ministre désigné, Tammam Salam, et jugeant qu’un cabinet apolitique ne serait « pas réaliste ».« Nous voulons...
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