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Moyen Orient et Monde - Boston

Obama : « Oui, nous vous retrouverons »

Le président Barack Obama a cherché hier à consoler Boston endeuillée et rassurer un pays inquiet, après le double attentat du marathon. Le président américain, accompagné de son épouse Michelle vêtue de bleu, a participé en fin de matinée à une cérémonie religieuse œcuménique dans la cathédrale de la Sainte-Croix, pleine à craquer, pour honorer les trois morts et quelque 180 blessés de cet attentat qui a profondément traumatisé la ville, et ravivé aux États-Unis le souvenir du 11-Septembre. M. Obama a alors promis que les auteurs du double attentat meurtrier seraient « retrouvés ». « Oui, nous vous retrouverons, et oui, vous ferez face à la justice », a-t-il lancé, ajoutant : « S’ils cherchaient à nous intimider, à nous terroriser, à ébranler les valeurs qui font de nous ce que nous sommes en tant qu’Américains, il faut être très clair : ils ont choisi la mauvaise ville. L’année prochaine, le troisième lundi d’avril, le monde reviendra dans cette merveilleuse ville américaine pour courir mieux que jamais et pour encourager, plus fort que jamais, le 118e marathon de Boston », a-t-il poursuivi, déclenchant une salve d’applaudissements.

Deux hommes ?
Parallèlement, l’enquête semble progresser sensiblement. Lors d’une audience au Congrès, la secrétaire intérieure à la Sécurité Janet Napolitano a évoqué des « personnes » auxquelles s’intéressent les enquêteurs, se refusant à « les caractériser techniquement comme des suspects ». Plusieurs médias américains, dont le Boston Globe, évoquent deux hommes, repérés sur les images de caméras de surveillance, et qui portaient chacun un sac noir, près du lieu des deux explosions quasi simultanées qui ont eu lieu à environ 100 mètres l’une de l’autre, près de la ligne d’arrivée du marathon lundi.
Trois jours après le plus grave attentat commis aux États-Unis depuis le 11-Septembre, les enquêteurs n’ont encore ni motif ni revendication, et aucune hypothèse n’est privilégiée, entre terrorisme international ou intérieur. Mais ils ont une idée plus précise de la composition des bombes artisanales placées dans des cocottes-minute, ayant retrouvé entre autres des clous et des billes métalliques qui avaient été ajoutés aux bombes pour en maximiser l’impact, et ce qui ressemble à un morceau de circuit électronique.

Lettres empoisonnées
Dans ce contexte de peur et d’affolement, le parquet fédéral a inculpé hier Paul Kevin Curtis, un homme de 45 ans vivant à Corinth, dans le Mississippi, dans le cadre de l’enquête sur les lettres contenant de la ricine, un poison violent, envoyées cette semaine à trois personnalités américaines dont le président Barack Obama.

 

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