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Moyen Orient et Monde

Martin, 8 ans, venait d’enlacer son papa à l’arrivée quand la bombe l’a tué...

Megan Cloke, une marathonienne, est venue déposer des fleurs devant la maison du petit Martin. Brian Snyder/Reuters

Des trois morts causés par les attentats à la bombe à Boston, celle d’un petit garçon de huit ans, Martin Richard, tué quelques secondes après avoir enlacé son père qui venait de franchir la ligne d’arrivée, a particulièrement ému les Américains.
« Je suis sorti lundi soir et j’ai rencontré des pompiers que je connaissais. Ils m’ont dit que parmi les trois morts il y avait un petit garçon de 8 ans originaire de Dorchester, qui venait juste d’enlacer son père après avoir franchi la ligne d’arrivée », a témoigné l’éditorialiste du journal Boston Globe, Kevin Cullen. « Le père s’est éloigné et le petit garçon est retourné au bord de la route pour rejoindre sa mère et sa petite sœur. La bombe a explosé à ce moment-là. Le garçon a été tué, sa sœur a perdu une jambe et leur mère a été gravement blessée », a encore raconté Kevin Cullen.
Une bougie a été placée sur les marches de leur maison familiale dans la banlieue de Dorchester, au sud de Boston, et le mot Peace a été écrit à la craie sur le trottoir.
Ironie cruelle, les organisateurs du marathon de Boston avaient décidé quelques jours avant l’épreuve de dédicacer la course aux victimes de la tuerie de Newtown, où 20 enfants et six adultes avaient été tués par un tireur perturbé dans leur école mi-décembre.
Durant toute la nuit et mardi matin les chirurgiens qui ont soigné les victimes des deux explosions survenues à quelques secondes d’intervalle sur le parcours du marathon, tout près de la ligne d’arrivée, ont procédé à plusieurs amputations.
Des trois morts causés par les attentats à la bombe à Boston, celle d’un petit garçon de huit ans, Martin Richard, tué quelques secondes après avoir enlacé son père qui venait de franchir la ligne d’arrivée, a particulièrement ému les Américains.« Je suis sorti lundi soir et j’ai rencontré des pompiers que je connaissais. Ils m’ont dit que parmi les trois morts il y avait...
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