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Le CCG inquiet de la centrale nucléaire de Bouchehr après le séisme en Iran

Les monarchies arabes du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont réclamé dimanche une inspection internationale de la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr estimant, après le récent séisme enregistré en Iran, qu'elle présente un risque potentiel pour leur environnement.

 

"Je ne vous cache pas que le tremblement de terre a suscité une profonde inquiétude chez les pays du CCG, en raison de possibles fuites dans la centrale de Bouchehr", a déclaré le secrétaire général du groupe, Abdelatif Zayani, devant les responsables des situations d'urgence des six pays, réunis à Ryad.

Il a souligné la nécessité pour l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de "dépêcher une équipe technique pour inspecter les dégâts éventuels et s'assurer de la sécurité de l'installation".

 

Le CCG avait déjà mis en garde contre le choix du site de Bouchehr, une zone sismique, pour la centrale iranienne et contre le "risque de fuites radioactives et ses conséquences éventuelles sur l'environnement du Golfe", a-t-il rappelé.

 

Le CCG avait appelé l'Iran à adopter les critères de sécurité les plus élevés et la plus grande transparence pour sa centrale, a-t-il ajouté avant de regretter que "l'Iran n'ait pas répondu à ces inquiétudes et n'a pas compris les craintes internationales que suscite son programme nucléaire".

 

La centrale de Bouchehr n'a pas été endommagée par le puissant séisme qui a frappé mardi la région qui donne sur le Golfe, selon les autorités iraniennes.

"Aucun dégât n'a été enregistré à la centrale", avait assuré le gouverneur général de la province, Fereydoun Hasanvand, après le tremblement de terre d'une magnitude de 6,1, dont l'épicentre était situé à une centaine de kilomètres au sud-est de l'installation.

 

Au moins 37 personnes ont été tuées et 850 blessées par ce séisme qui a détruit 800 maisons, selon les autorités.

Le séisme a été ressenti dans plusieurs pays du CCG, dont le Koweït, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, provoquant la panique des habitants des tours. Le CCG comprend aussi le Qatar et Oman.

 

Bouchehr est la seule centrale nucléaire iranienne. Elle a connu de nombreux déboires et arrêts techniques depuis son inauguration officielle en août 2010 et a redémarré en juin dernier.

Elle avait dû être arrêtée et son combustible déchargé en octobre, à la suite de problèmes apparemment liés à son système de refroidissement, selon l'AIEA.

 

L'incident, minimisé par les autorités, avait conduit certains experts internationaux à s'inquiéter de la sécurité de cette installation, d'une puissance de 1.000 mégawatts, qui a également connu d'innombrables retards et problèmes lors de sa construction par la Russie.

Les monarchies arabes du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont réclamé dimanche une inspection internationale de la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr estimant, après le récent séisme enregistré en Iran, qu'elle présente un risque potentiel pour leur environnement.
 
"Je ne vous cache pas que le tremblement de terre a suscité une profonde inquiétude chez les pays du CCG, en...