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À La Une - Santé

Augmentation des cas de gale et de poux au Liban

Le ministère de la Santé fait état d'une hausse du taux d'affections dans les zones où se trouvent les réfugiés.

Des enfants syriens dans un camps de réfugiés à Tyr (Liban-sud). REUTERS/Ali Hashisho/

Le ministère libanais de la Santé a fait état mercredi, dans un communiqué, d'une augmentation des cas de gale et de poux liés à la promiscuité et au manque d'hygiène dans les zones du Liban où se trouve un grand nombre de réfugiés.

 

Le Liban fait face à un afflux de réfugiés syriens.

"Ces maladies sont contagieuses et se transmettent dans la majorité des cas par des contacts humains. Elles provoquent des irritations aiguës et peuvent engendrer des inflammation cutanées", indique le communiqué, rapporté par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
Selon le ministère, ces maladies sont "faciles à guérir et ne sont pas dangereuses". "Les médicaments efficaces et sûrs contre ces affections sont disponibles dans tous les centres médicaux et offerts gratuitement aux citoyens", précise le ministère tout en conseillant aux femmes enceintes de prendre l'avis de leur médecin avant d'utiliser ses traitements.

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Le ministère a également appelé les citoyens à "prendre les précautions nécessaires liées à l'hygiène et à éviter le contact avec les personnes contaminées".  

Selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) environ 1,25 million de personnes, pour les trois quarts des femmes et des enfants, ont fui les combats en Syrie depuis le début de la guerre civile qui a éclaté il y a deux ans, pour se réfugier dans les pays voisins (Jordanie, Turquie, Liban ou Irak).
Ces pays, débordés par le flot de réfugiés, réclament davantage d'aide de la communauté internationale.

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Au Liban, plus de 400.000 réfugiés syriens sont enregistrés auprès du HCR.

Le président libanais Michel Sleiman, a appelé le 4 avril dernier à une conférence internationale pour discuter de l'installation de camps protégés par l'ONU en Syrie.

M. Sleiman a suggéré que ces camps soient créés "à l'intérieur du territoire syrien, loin des zones de conflit, qu'ils soient protégés par des forces de l'ONU et situés près des frontières libanaise, jordanienne, turque et irakienne", en référence aux pays limitrophes de la Syrie.

Il a également suggéré que les Syriens qui se réfugieront à l'avenir au Liban "soient répartis vers les pays frères et amis", selon un communiqué de la présidence.

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"Il y aura encore plus de réfugiés. Le Liban ne peut plus supporter (un tel nombre)", a affirmé à l'AFP une source à la présidence. Plusieurs responsables libanais ont affirmé que le Liban, petit pays de quatre millions d'habitants, n'avait pas la capacité d'accueillir davantage de réfugiés.

 

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