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Liban - Sécurité

Et si on simulait une catastrophe ?

Des exercices mettant en scène d’éventuelles crises ou catastrophes ont eu lieu hier matin à l’Aéroport international de Beyrouth et à la base aérienne de Rayak.

Des pompiers éteignant l’avion « supposé » être en feu, dans le cadre d’un exercice de simulation organisé hier à l’aéroport de Beyrouth.

Tout commence par un appel téléphonique à la cellule de crise signalant un « grand » problème, une crise ou une catastrophe.


Les principaux concernés se mobilisent très rapidement. Il faut dire que c’est une urgence. Tranquillement installés dans la salle dite « des décisions », ils jouent le jeu et font semblant de chercher des solutions au plus vite. Il faut dire que ce n’est qu’une simulation destinée à préparer les aéroports à affronter toutes sortes de complications.
C’est à la salle de coordination que se fait le lien entre tous les différents départements. L’exercice met en scène un tremblement de terre. Les représentants des ministères concernés et autres organismes, telle la Croix-Rouge libanaise (CRL), arrivent de toute urgence.


Après une brève lecture d’un communiqué qui relate la situation, place à l’exercice en plein air et en temps réel.
Des secouristes de la Croix-Rouge libanaise sont sur place et jouent le jeu avec des militaires. Une sirène se met à hurler. Un camion des pompiers de l’aéroport arrive à toute vitesse pour éteindre un avion « supposé » être en feu.
Comment réagir si un tremblement de terre ou une explosion devait avoir lieu ? Tel était l’objectif de cette mise en situation organisée hier par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans le cadre du projet GARD (Get Airports Ready for Disaster – Préparer les aéroports en cas de désastre), en collaboration avec le ministère des Travaux publics et des Transports.


En marge de ces simulations, une conférence de presse a eu lieu en présence de Daniel al-Hiby, directeur des aéroports, Ghazi Aridi, ministre démissionnaire des Travaux publics et des Transports, et d’autres responsables. Ils ont expliqué la nécessité d’anticiper au maximum les réactions lors des crises.
« Il est très important d’appliquer cette expérience à plusieurs institutions étatiques afin d’être prêtes à minimiser les risques lors d’une éventuelle catastrophe », a déclaré le ministre démissionnaire sans oublier d’évoquer le crash de l’avion éthiopien survenu au large du Liban en janvier 2010, coûtant la vie à 90 personnes. C’est ce type de catastrophe qui est visé par ces simulations afin de préparer les secours à limiter le nombre de blessés.
Toujours est-il qu’en ce genre de crises et de situations, peu importe le nombre d’exercices préparés, il est très difficile de s’en tenir au plan prévu, d’autant qu’on est pris au dépourvu.

 

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