Sit-in des parents...
L’ouverture du sommet de Doha a coïncidé par ailleurs avec la relance à Beyrouth du mouvement de protestation des proches des neuf otages chiites libanais retenus depuis neuf mois à Aazaz.
Leurs familles ont observé un sit-in hier devant le Palais de justice, bloquant pour quelques minutes le boulevard Sami el-Solh dans les deux sens. Les protestataires ont adressé un message direct au chef de l’État Michel Sleiman. « Monsieur le Président, souvenez-vous que neuf Libanais sont kidnappés en Syrie depuis 10 mois. Monsieur le Président, si un siège est donné à l’opposition syrienne (au sein de la Ligue arabe), ne rentrez pas sans les neuf otages », pouvait-on lire sur les pancartes arborées par les manifestants, femmes et hommes. « Voulez-vous que l’on remplace notre identité libanaise en identité iranienne afin de vous inciter à relâcher nos fils ? » a-t-on pu également remarquer sur les pancartes brandies. Les manifestants ont menacé en outre d’une escalade à partir du 1er avril. « Nous avons perdu patience et nous nous considérerons libérés de toute promesse de maintien du calme, que nous avions pu faire au gouvernement. » Nous ne regrettons point la démission du cabinet, démissionnaire à nos yeux depuis le premier jour du rapt des Libanais, a conclu le communiqué, rappelant que « le Liban accueille aujourd’hui plus d’un million de réfugiés syriens dans les foyers des Libanais, tandis que ceux-ci sont pris en otages en Syrie », ont déclaré les manifestants dans un communiqué lu par Adham Zoughaib, le fils de l’un des otages.
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