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Liban

Fondation universitaire et service public

Dans le cadre de son « devoir de relecture », le père Daccache a insisté sur le rapport entre fondation universitaire et service public. Il existe, a-t-il dit, « un lien intime entre la fondation des trois facultés aujourd’hui centenaires et la volonté de renforcer le service public, de faire émerger le bien commun et de contribuer à la construction progressive de l’État libanais. Il est évident que le Liban avait besoin d’une capitale, et ce fut Beyrouth, pour se structurer comme État et comme nation ; il avait besoin d’infrastructures et ce fut une série de réalisations d’ouvrages urbains importants effectuées durant le mandat et les débuts du Liban indépendant, et il avait besoin d’un cadre juridique et ce fut, comme nous l’avons vu, une série d’entreprises juridiques et jurisprudentielles, constitutionnelles et législatives qui accueillirent la volonté politique et contractuelle de fonder la nation et son État. Comment ne pas affirmer et souligner que les trois facultés de médecine, de droit et d’ingénierie ont été la base de ces différentes conditions matérielles et immatérielles, physiques et culturelles, en plus de l’action des facultés, dites ecclésiales, qui ont permis au Liban d’émerger et de s’établir comme État et nation en même temps ? Sans vouloir minimiser l’action des ingénieurs et des médecins, l’action de la faculté de droit a été déterminante. Notre faculté de droit, qui est la seule à être reconnue depuis 1964 comme la deuxième section de la faculté de droit de l’Université libanaise, fut la matrice de laquelle sont sortis des centaines de hauts fonctionnaires tant de la magistrature que du service public. Selon un rapport de la faculté, on compte parmi ses anciens étudiants six présidents de la République, un président de l’Assemblée nationale, trois présidents de Conseil, un grand nombre de ministres et de députés, tous les présidents du Conseil supérieur de la magistrature et presque tous les bâtonniers de l’ordre des avocats de Beyrouth ».
Dans le cadre de son « devoir de relecture », le père Daccache a insisté sur le rapport entre fondation universitaire et service public. Il existe, a-t-il dit, « un lien intime entre la fondation des trois facultés aujourd’hui centenaires et la volonté de renforcer le service public, de faire émerger le bien commun et de contribuer à la construction progressive de...

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