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Moyen Orient et Monde - Protocole

Voilettes ou turbans, le Saint-Père salue, une à une, les 132 délégations étrangères

Dans un défilé très coloré de voilettes, turbans, saris et burnous, les 132 délégations ont salué tour à tour devant l’autel le pape François.
La première à s’avancer a été la présidente argentine Cristina Kirchner, sa compatriote, à laquelle il avait déjà réservé la veille son premier entretien en « privé » avec un chef d’État. Chapeau rond et toute de noir vêtue, elle lui a simplement serré la main, un salut plutôt discret par rapport à la bise qu’il lui avait donnée la veille lors d’un cordial échange de cadeaux.
Ensuite, le nouveau pontife, qui a déjà imprimé sa marque par des gestes et des discours plus simples que son prédécesseur Benoît XVI, a salué avec chaleur le président italien Giorgio Napolitano, un ex-communiste, et son épouse Clio, puis le chef du gouvernement sortant Mario Monti, un catholique fervent. La reine Paola de Belgique qui accompagnait le souverain Albert II tranchait sur le reste des délégations avec un élégant ensemble blanc et sa voilette en dentelle de même couleur, comme le protocole le prévoit pour une reine d’un pays catholique.
Les princes Albert de Monaco, d’Andorre ou du Lichtenstein ainsi que le grand duc du Luxembourg étaient accompagnés de leurs épouses en voilettes noires.
Ensuite suivaient par ordre alphabétique les présidents des divers pays représentés en commençant par l’Arménie jusqu’au très controversé président du Zimbabwe Robert Mugabe. Certains présidents offraient des cadeaux au pape, comme par exemple celui du Paraguay. Celui du Chili, Sebastian Piñera, accompagné de sa femme, lui a fait bénir tous les chapelets de la famille.
Arrivé de l’Équateur, le président Rafael Correa s’est ému en lui serrant la main et, en larmes, a présenté au pape sa mère, une vieille dame recroquevillée vêtue de noir, vers laquelle le pape s’est incliné pour l’embrasser gentiment sur une joue.
Beaucoup de boubous et turbans aussi, notamment pour les chefs d’État africains (Niger, Congo, Togo) ou leurs épouses ainsi que des keffiehs et d’autres coiffes traditionnelles pour par exemple les dirigeants venus de pays du Golfe ou d’autres pays du Moyen-Orient. On reconnaissait aussi la future reine Maxima, argentine elle aussi, épouse de l’héritier du trône des Pays-Bas Guillaume-Alexandre.
Parmi les chefs de gouvernement européens, Angela Merkel s’est présentée en complet pantalon noir et a salué en souriant le nouveau pape avant de lui présenter son mari.
Longues poignées de main chaleureuses avec le représentant du Maroc, en burnous et fez (chapeau rouge en forme de cône tronqué), et la délégation iranienne formée du chef de la diplomatie, Ali Akbar Salehi, et d’un mollah de haut rang.
Beaucoup d’Asiatiques aussi étaient présents, notamment des dignitaires indiens ou sri-lankais en saris et autres tenues traditionnelles.

(Source : AFP)
Dans un défilé très coloré de voilettes, turbans, saris et burnous, les 132 délégations ont salué tour à tour devant l’autel le pape François.La première à s’avancer a été la présidente argentine Cristina Kirchner, sa compatriote, à laquelle il avait déjà réservé la veille son premier entretien en « privé » avec un chef d’État. Chapeau rond et toute de...
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